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L’influence des stages sur le parcours universitaire d’une ancienne élève de l’IB

Khea Yashadhana a obtenu son diplôme de l’IB en 2012 à la Binus International School Simprug en Indonésie. La jeune femme est aujourd’hui étudiante de premier cycle à l’Université du Wisconsin à Madison (États-Unis). Après avoir effectué des stages en Indonésie et aux États-Unis, elle nous confie en quoi ces expériences ont eu une influence sur ses centres d’intérêt à l’université.

Khea Yashadhana, ancienne élève de l’IB, étudie à l’Université du Wisconsin à Madison.

Khea Yashadhana, ancienne élève de l’IB, étudie à l’Université du Wisconsin à Madison.

Parlez-nous de votre stage à Discovery Communications.

J’ai travaillé en tant que stagiaire Idées et Recherche au sein d’une équipe formidable et pleine de vie au siège social de Discovery, dans la région de Washington DC. Entre autres projets, j’ai été amenée à résumer dans une présentation exhaustive plusieurs années de recherche sur le public et à créer des aperçus de la recherche sur les tendances de l’industrie télévisuelle. Ce travail avait pour objectif d’identifier l’évolution des désirs et des comportements qui pourraient avoir une influence sur les différents réseaux de Discovery, notamment Discovery Channel, Animal Planet et TLC.

Cette expérience m’a permis d’apprendre bien plus de choses que ce à quoi je m’attendais. J’ai rencontré des personnes extrêmement passionnées, créatives et intelligentes et je me suis beaucoup amusée. Je recommanderais cette expérience à n’importe quel étudiant souhaitant postuler.

Vos expériences de stage ont-elles influencé vos choix en matière d’études supérieures à l’Université du Wisconsin ?

J’ai eu énormément de chance d’effectuer des stages à différents endroits lors des trois étés qui ont suivi mon entrée à l’université. À la suite de ces expériences, j’ai modifié mes matières principales et j’ai décidé, assez tard dans mon parcours, de suivre une option en études numériques. Je me spécialise désormais en sciences du marketing et de la communication ainsi qu’en études rhétoriques. Je ne regrette pas d’avoir effectué ces changements, ils sont le fruit de mes expériences professionnelles et de mes stages, lesquels m’ont permis de découvrir ce qui me plaisait. Les matières que j’étudie aujourd’hui me permettent d’allier ma passion pour les données et la créativité, d’en apprendre davantage sur le comportement humain et de procéder à un examen critique de l’incidence sociale des technologies émergentes.

Avez-vous des conseils à donner aux élèves de l’IB en ce qui concerne le processus de candidature à l’université ?

Le processus d’admission dans son ensemble prend beaucoup de temps : il faut établir une liste définitive des universités dans lesquelles postuler, puis rédiger ses candidatures. Je leur conseille donc de s’y prendre à l’avance ! Je pense qu’il est important de faire le maximum de recherches : non seulement sur les programmes d’études proposés dans les universités envisagées mais aussi sur la vie de campus, les valeurs fondamentales, la situation géographique ou encore sur les sports et les occasions de volontariat disponibles ainsi que les possibilités de bourse. Ce sont souvent les expériences en dehors de la salle de classe qui démarquent les universités, cela vaut donc la peine de faire des recherches !

Ayant vous-même effectué votre scolarité dans une école du monde de l’IB en Indonésie et étudiant aujourd’hui aux États-Unis, quels conseils donneriez-vous aux élèves internationaux ?

Je suis passée d’une promotion de 85 élèves dans mon établissement secondaire en Indonésie à une université publique de 40 000 étudiants aux États-Unis. Cela a été une expérience aussi perturbante que passionnante. Les élèves internationaux doivent satisfaire des exigences supplémentaires dans le processus de candidature, il est donc important qu’ils s’y prennent tôt et espacent les tâches. Cela leur permettra également de dégager suffisamment de temps pour s’acquitter de la charge de travail de leur dernière année à l’IB.

Lorsque j’ai emménagé aux États-Unis, on m’a conseillé de prendre mon temps pour intégrer tout ce qui m’entourait. C’est le conseil le plus utile que j’ai reçu. Nous finissons tous par trouver notre rythme et nous adapter, chacun à notre façon. L’essentiel est d’apprécier chaque minute de notre temps passé à l’étranger. Levez la main en cours, impliquez-vous, créer des liens, sortez de votre zone de confort et vivez votre expérience au maximum.


Kari Lorentson, l’auteure de cet article, écrit sur l’expérience des diplômés de l’IB dans des universités du monde entier. Elle poursuit actuellement ses études à l’American University et est une ancienne élève de la Fishers High School. Vous pouvez lui écrire à l’adresse alumni.relations@ibo.org.