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À la recherche de la paix avec M. Abiodun Williams

De nos archives : le magazine IB World s’entretient régulièrement avec des diplômés du Programme du diplôme de l’IB. M. Abiodun Williams, du Pearson College, United World College (UWC), au Canada, était à l’honneur en mars 2014.


Abiodun Williams a grandi dans un milieu où la valeur de l’éducation était constamment mise en avant, mais c’est la conviction simple de l’IB selon laquelle « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise » qui l’a encouragé à poursuivre sa carrière ambitieuse, jusqu’à devenir le premier président du Hague Institute for Global Justice.

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L’IB a conduit ce spécialiste et médiateur sur une route qui, il l’espère, mettra fin aux guerres.

« J’ai grandi entouré de grands livres, qui constituaient pour moi une fenêtre ouverte sur le vaste monde, a expliqué M. Williams, citoyen américain né en Sierra Leone. Cela a en grande partie nourri mon envie de devenir professeur d’université et de travailler avec l’Organisation des Nations Unies, que j’admirais depuis toujours. »

Abiodun Williams a grandi dans un milieu où la valeur de l’éducation était constamment mise en avant, mais c’est la conviction simple de l’IB selon laquelle « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise » qui l’a encouragé à poursuivre sa carrière ambitieuse, jusqu’à devenir le premier président du Hague Institute for Global Justice.

« J’ai grandi entouré de grands livres, qui constituaient pour moi une fenêtre ouverte sur le vaste monde, a expliqué M. Williams, citoyen américain né en Sierra Leone. Cela a en grande partie nourri mon envie de devenir professeur d’université et de travailler avec l’Organisation des Nations Unies, que j’admirais depuis toujours. »

M. Williams a été directeur de la planification stratégique pour Ban Ki-moon et Kofi Annan, Secrétaires généraux de l’ONU, et vice-doyen du Centre d’études stratégiques de l’Afrique de la National Defense University à Washington D.C. Il s’estime très chanceux d’avoir réalisé ses rêves.

« Pour mes parents, toute bonne fortune s’accompagne de la responsabilité d’aider les autres, et leur conviction m’a inspiré », a-t-il expliqué. M. Williams a conservé cette valeur en lui, et elle a influencé son travail dans le domaine des relations internationales au sein de quelques-unes des zones de conflit les plus dangereuses du monde, notamment en Iraq, au Pakistan, en Libye, en Tunisie, en Égypte et en Afghanistan.

M. Williams a reconnu qu’il était important d’avoir une perspective internationale dès le plus jeune âge, une conviction renforcée lors de ses études pour le Programme du diplôme de l’IB au Pearson College, United World College (UWC), au Canada. Du Pearson College, il retient la profondeur du sentiment d’appartenance à une communauté et l’idéalisme, qui avaient été encouragés dès l’instant où il avait franchi les portes de l’établissement.

« Le Programme du diplôme est un parcours rigoureux et stimulant, qui a embrasé mon imagination », a-t-il confié. Le programme a aussi renforcé son amour pour la langue et la littérature anglaises, dont il a poursuivi l’étude dans le cadre de son diplôme universitaire de deuxième cycle de lettres, à l’Université d’Édimbourg. Il a par la suite obtenu un doctorat en relations internationales à la Fletcher School of Law and Diplomacy de l’Université Tufts. Dans l’exercice actuel de ses fonctions à l’Institute for Global Justice, M. Williams poursuit l’œuvre de sa vie dans le domaine de la prévention des conflits, du maintien de la paix et de la gestion des conflits. Il poursuit également son chemin dans le monde universitaire en menant des travaux de recherche qui présentent un intérêt pour les politiques, afin de favoriser le partage de connaissances dans le monde entier.

Il met l’accent sur le rôle essentiel que joue l’éducation pour atténuer le risque de conflit et aboutir à une paix durable, en particulier dans les pays frappés par l’instabilité. Lors de la conférence régionale pour la région Afrique, Europe et Moyen-Orient de l’IB, qui s’est tenue l’année dernière, M. Williams a indiqué aux participants que pour endiguer la vague des conflits, il fallait commencer par l’individu, dans la salle de classe, et que la connaissance qui y était acquise profitait à des groupes et des communautés du monde entier.

C’est un thème cher à M. Williams, une question à laquelle il a consacré de nombreuses publications au fil des ans, qui lui ont valu de remporter plusieurs prix, notamment le Dr Jean Mayer Global Citizenship Award de l’Université Tufts et la Constantine E. Maguire Medal de l’Université de Georgetown.

L’éducation est l’arme la plus puissante dont nous disposons pour changer le monde.

« Je m’appuie souvent sur mon expérience personnelle de l’UWC pour soutenir l’idée que des personnes originaires d’horizons très divers peuvent travailler et vivre ensemble, en paix », a-t-il précisé. En dépit d’une reconnaissance mondiale, M. Williams a indiqué que le souvenir le plus mémorable de sa grande carrière est sa rencontre avec feu Nelson Mandela, à l’ONU en 2001.

« À l’ONU, ce jour-là, il a montré avec l’optimisme qui le caractérisait que nous avions largement les moyens de créer un monde plus paisible, a expliqué M. Williams. Ce sentiment est resté très présent en moi et je suis convaincu qu’on ne peut pas se permettre de reléguer l’héritage de Nelson Mandela dans le passé, mais qu’il faut au contraire en faire un élément de l’avenir. »

M. Williams croit que l’éducation est la clé qui permettra de transmettre cette conviction. « Dans les dix prochaines années, les enjeux mondiaux deviendront sans cesse plus complexes et périlleux, a-t-il précisé. L’éducation est l’arme la plus puissante dont nous disposons pour changer le monde. »


Cet article a été initialement publié dans le numéro de mars 2014 du magazine IB World. Vous faites partie des diplômés de l’IB ? Joignez-vous au réseau des anciens élèves de l’IB en vous rendant sur la page www.ibo.org/alumni (en anglais uniquement).

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