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En 2018, persévérez !

Une devise pourrait-elle faire naître votre motivation à apprendre ? Ocie Grimsley, ancienne élève du Programme du diplôme de l’IB à la Clarke County High School, nous a parlé des devises qui l’aidaient à rester motivée et l’inspiraient à ne jamais cesser d’apprendre.


Par Ocie Grimsley

Je me souviens de ces moments où, assise sur le canapé du salon, mon chien dans les bras, je parlais avec mon grand-père de toutes sortes de sujets tabou. Nos conversations partaient dans tous les sens, étaient animées et intenses. Lorsque je défendais un point de vue, j’avais souvent l’impression de parler au Sphinx, l’énigmatique ennemi de Batman. Mon grand-père compliquait volontairement nos conversations pour me forcer à bien réfléchir à mon argument. Je garde de ces nombreuses conversations une phrase, qui ne m’a jamais quittée et qui imprègne chaque aspect de ma vie : « Je cesserai d’apprendre le jour où je mourrai ».

Ma mère m’a toujours enseigné à rester fidèle à moi-même, bien qu’en grandissant, j’ignorais la plupart du temps qui était la véritable Ocie et ce qu’elle voulait dire. Elle me disait toujours que les obstacles que je rencontrais en chemin n’étaient rien d’autre qu’une occasion de « prouver ce que je valais ». J’ai eu un père qui aimait s’amuser et m’a aussi aidée à grandir, en me montrant que les jeux pouvaient nous aider à surmonter nos problèmes. Cependant, cette phrase vient de mon grand-père, né durant le baby-boom, qui a continué à exercer son métier de mécanicien, malgré le fait qu’il se soit cassé les deux poignets en même temps.

En grandissant, la devise de mon grand-père est devenue une formidable motivation dans ma vie, en particulier dans les moments difficiles. Mes années dans le primaire ont été rudes, pleines de normes ridicules et excessives et d’intimidation. Souvent, je me sentais mise à l’écart et je ne trouvais pas ma place, mais en me disant cette phrase, il a quelque peu réussi à maintenir en vie ma soif de connaissances. Je l’utilise moi-même souvent et je m’en suis inspirée pour élaborer ma propre devise : « La seule question stupide est celle que l’on ne pose pas ».

J’ai essayé d’appliquer ma nouvelle devise tout au long du premier cycle du secondaire, années durant lesquelles ma curiosité provoquait moins de réactions hostiles qu’au primaire. Grâce à cette attitude, j’ai intégré des cours de préparation au Programme du diplôme, ce qui m’a ouvert la voie pour devenir une élève de l’IB.

Il n’y a rien de meilleur dans la vie que d’apprendre quelque chose de nouveau.

Dans mon établissement, les cours de préparation au Programme du diplôme n’étaient rien d’autre que des cours de spécialisation habituels, qui couvraient juste un peu plus de contenu. Je les ai suivis avec un semblant d’estime de moi, jusqu’à ce que je commence réellement le Programme du diplôme. Cet exercice d’équilibre mental m’a permis d’accéder au programme de l’IB. J’ai parlé de la confiance en soi et de la gestion du temps dans mes précédents articles, mais ce dont je vous parle ici est un peu différent. Il s’agit de la persévérance. Lorsque j’ai rencontré des difficultés dans le Programme du diplôme, je me suis non seulement découverte moi-même, mais j’ai aussi redécouvert mon désir d’enfant de poser des questions et d’effectuer des recherches.

J’ignore quelle tournure aurait prise ma vie si j’avais laissé mes devises se perdre dans un recoin de ma mémoire. L’avenir est toujours difficile à prédire. Cependant, je peux dire que je suis heureuse d’être cette fille bizarre qui écrit des essais juste parce qu’elle sait le faire et parce qu’elle aime ça. Je suis fière d’être cette intello étrange qui va bien au-delà de ce que la question lui demande d’expliquer en détail. Après tout, il n’y a rien de meilleur dans la vie que d’apprendre quelque chose de nouveau.

Pour conclure, si cette année, vous avez l’impression d’être la brebis galeuse, demandez-vous de persévérer. Posez ces questions stupides, c’est ainsi que commence l’apprentissage permanent.


Ocie Marie Grimsley a obtenu le diplôme de l’IB à la Clarke County High School en 2015. Elle suit désormais un diplôme universitaire de premier cycle en anglais à la George Mason University. Elle est toujours animée par une passion pour l’apprentissage et espère encourager les autres à sortir du moule et à redéfinir les frontières en sortant des sentiers battus. Elle effectue un stage au sein du Baccalauréat International, où elle assiste l’équipe dans la gestion des projets de communication des anciens élèves.