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La détermination ou mon superpouvoir hérité du Programme du diplôme

Thea Kurniawan rejoint cette année l’équipe des anciens élèves qui nous feront part de leurs expériences depuis l’obtention de leur diplôme de l’IB. Dans son premier article, elle nous explique en quoi son expérience du Programme du diplôme lui a permis de développer de la persévérance et de la détermination et l’a aidée à prendre confiance en elle tout au long de son parcours de l’IB et dans la vie en général.


Par Thea Kurniawan

Il serait très restrictif de décrire le Programme du diplôme comme un simple programme d’études éducatif.

Peu importe les difficultés que le Programme du diplôme ait pu me causer à l’époque, c’est grâce aux évaluations internes, aux heures consacrées au programme créativité, activité, service (CAS) et à chaque élément du programme que je suis devenue la personne que je suis aujourd’hui. Parmi la pléthore de valeurs et de vertus que le programme contribue à inculquer aux élèves, la détermination est celle qui m’a été le plus utile. Cette qualité que je fuyais avant comme la peste et que j’associais à de l’obstination et à de la fierté mal placée représente aujourd’hui à mes yeux un badge d’honneur synonyme de courage, de ténacité et de persévérance passionnée.

Thea Kurniawan a suivi le Programme du diplôme à la Binus International School Simprug, à Jakarta.
Comprendre en quoi consistait la détermination et adopter cette qualité durant le deuxième cycle du secondaire a changé ma perception du monde et m’a donné un certain panache. La détermination m’a fait l’effet d’une chrysalide réconfortante qui m’a permis de transformer le petit rat de bibliothèque timide que j’étais en papillon tout pimpant, prêt à affronter l’avenir avec enthousiasme. La détermination est devenue mon superpouvoir.

Il n’y a pas de mal à se tromper et à trébucher dans la vie, tant que l’on sait se relever et persévérer.

J’ai intégré assez tard la communauté de l’IB. Je n’ai suivi le Programme d’éducation intermédiaire (PEI) que pendant une année avant d’être propulsée dans le Programme du diplôme. « Le Programme du diplôme tant redouté », ai-je entendu un élève chuchoter tandis que nous entrions pour assister à la réunion de bienvenue, pendant qu’un autre surenchérissait : « Disons adieu à deux ans de notre vie. » J’ai été envahie par un mélange d’émotions. Pour la plupart, nous avions les mêmes sensations qu’au départ d’un grand huit : nous étions à la fois excités, effrayés, anxieux et curieux. Nous n’étions pas sûrs de ce qui nous attendait. Allions-nous tomber ou voler ?

Tout n’a définitivement pas été rose dans le Programme du diplôme. Mon parcours a été semé d’embûches, d’erreurs, de sacrifices et même de larmes. Je me suis sentie seule et perdue par moments, ne sachant pas par où m’y prendre pour atteindre le sommet de cette montagne abrupte que constituait la réussite éducative. Toute cette quantité de tâches, d’examens, de présentations et d’essais me semblait insurmontable. J’ai failli baisser les bras. Failli seulement. Car c’est en touchant le fond que j’ai appris la véritable signification du profil de l’apprenan : réfléchir à la façon de transformer mes faux-pas en tremplins, poser des questions à tout moment, prendre conscience de l’importance d’avoir un mode de vie équilibré, communiquer avec mes amis et ma famille, et bien d’autres choses encore. Ces qualités ont fusionné et m’ont ouvert les yeux sur la nécessité de prendre confiance en moi et de suivre ma passion. Il n’y a pas de mal à se tromper et à trébucher dans la vie, tant que l’on sait se relever et persévérer. Le Programme du diplôme m’a aidée à faire preuve de détermination.

Mon parcours à l’IB [est] sans aucun doute le chapitre de ma vie au cours duquel j’ai le plus appris et le plus grandi. Le chapitre dans lequel j’ai découvert mon superpouvoir.

Cette détermination m’a ensuite accompagnée pendant tout le reste du Programme du diplôme. J’avais davantage confiance en mes choix de matières et en ma décision de me lancer dans une voie professionnelle qui rompait non seulement avec les normes sexistes et sociales, mais également avec les traditions de ma famille. J’étais convaincue que je faisais le bon choix en passant du temps à faire des choses que j’aime. Soudain, l’avenir s’éclaircissait. Le brouillard s’était dispersé et annonçait une nouvelle version de moi, à la fois résiliente et insouciante. Cette personne est restée avec moi lorsque j’ai quitté le deuxième cycle du secondaire pour intégrer l’université. Aujourd’hui, dans mon premier emploi à temps plein, la détermination joue un rôle de premier plan dans les décisions que je prends au quotidien. Je veux effacer les frontières, prendre des risques et inspirer d’autres jeunes filles à suivre mon exemple.

J’ai tiré bien plus de choses que ce que je n’aurais imaginé de l’IB. J’ai appris l’importance d’avoir des relations constructives et de se battre pour réussir et j’ai découvert que le chemin importait plus que la destination. Je n’oublierai jamais la révélation que j’ai eue lorsque j’ai découvert en quoi consistait vraiment la détermination dans le secondaire et j’espère que d’autres vivront la même expérience. Mon parcours à l’IB me laisse un souvenir doux-amer. C’est sans aucun doute le chapitre de ma vie au cours duquel j’ai le plus appris et le plus grandi. Le chapitre dans lequel j’ai découvert mon superpouvoir.


Thea Kurniawan a obtenu le diplôme de l’IB de la Binus International School Simprug, à Jakarta, en 2013. Elle a ensuite obtenu un diplôme de premier cycle en ingénierie de l’Université d’Australie-Occidentale en 2017, et travaille actuellement au sein du département de gestion de projet d’Ernst & Young. Pendant son temps libre, la jeune femme aime faire du volontariat dans des organisations pour la jeunesse et défendre la place des filles dans les disciplines scientifiques.