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Brève conversation sur l’IB avec un journaliste du Washington Post


À l’occasion de notre 50e anniversaire, nous sommes fiers de partager notre philosophie avec le monde entier.


Le Washington Post, qui emploie Jay Mathews depuis 50 ans, présente le journaliste comme un chroniqueur et un écrivain spécialisé dans l’éducation. Diplômé d’Harvard, M. Mathews maîtrise le chinois et est l’auteur de neuf ouvrages, dont cinq ouvrages sur le deuxième cycle du secondaire et un ouvrage figurant parmi les meilleures ventes du New York Times. En outre, M. Mathews « a créé et supervise les classements annuels Challenge Index, qui répertorient les meilleurs établissements de deuxième cycle du secondaire aux États-Unis ». Nous avons eu un entretien bref, mais agréable, avec ce spécialiste de l’éducation primé.

Qu’est-ce qui a initialement attiré votre attention sur le Programme du diplôme de l’IB et qu’est-ce qui continue de vous plaire aujourd’hui dans le programme ?

À l’époque, j’avais écrit deux ouvrages sur le programme Advanced Placement (AP) et lancé le classement Challenge Index, qui évalue les établissements en fonction de leurs taux de participation à des évaluations de niveau universitaire. Je ne savais pas grand-chose sur le Programme du diplôme de l’IB, mais le programme avait l’air de ressembler énormément au programme AP, en plus approfondi. Je suis donc entré en contact avec la George Mason High School à Falls Church, en Virginie. Ils m’ont laissé passer l’examen d’histoire du XXe siècle niveau supérieur (NS) qui m’a paru génial. Ce qui me semble le plus important et le plus attrayant à propos du Programme du diplôme, c’est l’accent qu’il met sur la rédaction. Aux États-Unis, presque aucun établissement de deuxième cycle du secondaire ne demande à ses élèves de rédiger un véritable travail de recherche pour l’obtention du diplôme, sauf s’il enseigne le Programme du diplôme. Le cours de théorie de la connaissance (TdC) m’a également semblé être un ajout très intéressant au système éducatif américain.

Quel rôle joue l’IB dans notre monde de plus en plus complexe et quelle incidence ses programmes ont-ils ?

L’IB permet d’enseigner de manière approfondie les principales matières du deuxième cycle du secondaire, chose que l’on ne voit quasiment jamais, sauf dans le programme AP et dans le Programme du diplôme. C’est la meilleure façon de préparer les jeunes à l’université. J’aime aussi la volonté de l’IB de rendre le programme accessible à des établissements qui enseignent à des populations d’élèves défavorisés. La principale incidence de l’organisation est d’accroître les attentes pour les élèves du deuxième cycle du secondaire, niveau qui n’a connu aucune augmentation significative des taux de réussite moyens depuis plus de 30 ans.

En tant que journaliste spécialisé dans le domaine de l’éducation, quel conseil donneriez-vous aux élèves d’aujourd’hui pour se préparer au monde du travail de demain ?

Apprenez à lire de manière approfondie et à écrire clairement, acquérez des notions de mathématiques, et apprenez à réaliser des présentations et à travailler en équipe. Le Programme du diplôme est particulièrement bon pour améliorer les compétences écrites des élèves, des compétences qui leur sont tout aussi utiles dans l’enseignement supérieur que dans la vie active.