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Une collaboration internationale sur le projet du groupe 4

Un établissement scolaire situé en Inde travaille avec des établissements du monde entier afin d’approfondir la sensibilité internationale et la compréhension scientifique.

Le projet du groupe 4 est une activité collaborative et multidisciplinaire qui permet aux élèves du Programme du diplôme de l’IB de comprendre les implications environnementales, sociales et éthiques des sciences.

Depuis 2014, la British School New Delhi, une école du monde de l’IB située à New Delhi, en Inde, travaille avec quatre autres établissements afin de donner une dimension internationale à ce projet. Les années passées, elle a ainsi collaboré avec la Ritsumeikan Uji School, à Kyoto, au Japon, la Brockton High School, dans le Massachusetts, aux États-Unis, et la Bay Port High School, dans le Wisconsin, aux États-Unis (qui fait également partie de ses partenaires cette année).

Les élèves forment des équipes, partagent des vidéos et échangent des commentaires sur leur travail. « L’expérience collaborative que nous avons mise en place, que ce soit entre nos murs ou avec d’autres établissements, permet aux élèves non seulement de se faire une idée des problèmes et des conditions de vie dans d’autres régions du monde, mais aussi de prendre conscience du fait qu’il n’y a qu’une seule humanité », a indiqué Mary George, enseignante de biologie et directrice du programme d’études de sciences de la British School New Delhi.

Kari Matuszak, qui enseigne les sciences physiques et le cours de biologie de l’IB à la Bay Port High School, a expliqué :

« La biologie étant le seul cours de sciences du Programme du diplôme enseigné dans notre établissement, nous sommes ravis d’être en contact avec d’autres classes du Programme du diplôme à travers le monde. Je suis convaincue que le projet du groupe 4 que nous avons mis en place permet d’exposer les élèves à l’aspect “international” du programme d’études de l’IB. »

Mme George indique que les thèmes sont influencés par les objectifs de développement durable des Nations Unies, tout en étant adaptés aux exigences locales. Les élèves ont ainsi étudié les thèmes « Combattre la pollution de l’air » et « Les nouvelles sources d’énergie ». Cette année, ils travaillent sur le thème « Le gaspillage des richesses ».

« Les élèves travaillent sur des projets de recyclage ou de recyclage valorisant des déchets afin de produire des objets utiles. Cela les pousse aussi à trouver des solutions pour réduire le gaspillage des ressources », a-t-elle ajouté.

La British School New Delhi réalise son projet du groupe 4 avec des villageois de Mangar, un village situé en périphérie de la forêt de Mangar Bani dans le nord de l’Inde, qui se battent contre la déforestation. Les élèves ont non seulement étudié les problèmes rencontrés dans la région, mais ils ont aussi suggéré de nouvelles sources d’énergie pour remplacer les sources traditionnelles et des solutions pour améliorer les conditions de vie, a expliqué l’enseignante.

Cette année, les élèves sont invités à fabriquer un répulsif entièrement naturel contre les moustiques pour les villageois de Mangar, à valoriser des sacs en papier et des cartons usés afin de fabriquer des objets utiles et à créer une modeste station d’épuration de l’eau.

Pendant ce temps-là, aux États-Unis, les élèves de la Bay Port High School fabriquent des pots en plastique recyclé pour les plantes, étudient le caractère nocif de l’aluminium pour l’environnement et réfléchissent à la manière d’encourager la pollinisation des plantes.

« Les élèves ont des occasions de comprendre les implications environnementales, sociales et éthiques des sciences ainsi que leurs limites. Ce projet les aide à prendre conscience du fait que les sciences ne sont qu’un outil pour réaliser les objectifs de développement durable des Nations Unies et qu’il faut redoubler d’efforts pour sensibiliser les populations du monde entier aux questions économiques et sociales. L’aspect collaboratif développe en outre l’esprit de sensibilité internationale », a affirmé Mme George.

Ziva Juneja, une élève du Programme du diplôme de la British School New Delhi, a livré une réflexion sur ce projet.

« L’expérience que nous menons à Mangar nous a non seulement apporté des preuves tangibles des thèmes que nous étudions dans nos manuels de sciences, mais elle nous a aussi aidés à mieux comprendre les interactions entre les populations et leur environnement », a-t-elle affirmé.

Pour en savoir plus sur ce projet, rendez-vous sur son site Web (en anglais uniquement).


Ce billet fait partie de notre série d’articles extraits du magazine IB World qui retracent les formidables initiatives entreprises par des élèves et des professionnels de l’éducation de l’IB du monde entier. Vous pouvez suivre ces articles sur Twitter via le compte @IBorganization ou le mot clé #IBcommunitystories (en anglais uniquement). Racontez-nous vos histoires et vos expériences par courriel à l’adresse editor@ibo.org.