Top Nav Breadcrumb - French0

Le casse-tête de fin d’études : se lancer dans la vie active ou poursuivre ses études ?

Gözde Duru Aksoy, ancienne élève du Programme du diplôme, vous aide à planifier les prochaines étapes de votre parcours une fois votre diplôme universitaire de premier cycle en poche. Pour cela, elle a fait appel à Başak Günver, l’une de ses amies de l’IB, afin d’en savoir plus sur les avantages d’entrer dans la vie active dès la fin des études. C’est son troisième témoignage dans notre série visant à donner la parole aux diplômés de l’IB.

Duru

Par Gözde Duru Aksoy & Başak Günver

« Les possibilités sont nombreuses et il n’y a pas de solution universelle. »

C’est votre dernière année de premier cycle et vous serez bientôt diplômé(e). Vous devez prendre des décisions importantes et le stress commence peut-être à monter. Vous vous demandez quelle sera la prochaine étape de votre parcours. Devez-vous commencer à travailler, préparer un diplôme de deuxième cycle ou même entamer un programme de doctorat ? Quel domaine ou emploi choisir si vous décidez de vous lancer dans la vie active ? Quel établissement ou programme intégrer si vous décidez de poursuivre vos études ? Voici le type de questions qui nous occupait l’esprit, à mes amis et moi, quand nous nous apprêtions à conclure le chapitre « études supérieures » de notre vie.

Certains ont choisi d’entrer directement dans la vie active, d’autres, de poursuivre sur un diplôme de deuxième cycle ou un doctorat à l’étranger et d’autres, de préparer un diplôme de deuxième cycle dans le même établissement ou la même université. Il est aussi possible de poursuivre ses études tout en ayant un emploi. Et la liste est encore longue : les possibilités sont nombreuses et il n’y a pas de solution universelle. Certaines personnes n’ont aucun mal à se décider et se concentrent sur le parcours qui leur permettra d’atteindre leurs objectifs. Pour d’autres, comme moi, cette décision est moins évidente et sera davantage influencée par les occasions qui se présentent. L’important, c’est de prendre la décision qui vous rendra heureux à long terme et de garder à l’esprit que ce n’est pas grave de ne pas être sûr de son choix ou de se tromper. Après tout, c’est la vie !

Après avoir expliqué en détail les raisons qui m’avaient amenée à préparer un diplôme de deuxième cycle à Zurich dans cet article, je souhaitais parler des personnes qui choisissent de travailler directement après l’université. N’étant pas la mieux placée pour le faire, j’ai préféré demander de l’aide. Quand on veut procéder à une bonne comparaison pour prendre une décision éclairée, il est important de disposer de variables constantes. J’ai donc demandé à Başak Günver de nous raconter son expérience, sachant que nous avons toutes les deux étudié le Programme du diplôme dans le même établissement de deuxième cycle du secondaire et que nous avons obtenu un diplôme dans le même domaine au sein de la même université. Voici son point de vue :

« En dernière année de premier cycle, tout le monde semblait se demander s’il valait mieux poursuivre des études de deuxième cycle ou entrer directement sur le marché du travail. Cela dit, la plupart de mes amis (au moins 90 %) ont décidé de préparer un diplôme de deuxième cycle à l’étranger et je faisais partie de la poignée d’étudiants qui allaient commencer à travailler dans l’un des secteurs les plus compétitifs. Après avoir déployé tant d’efforts pour déterminer le type de carrière professionnelle que je souhaitais entreprendre, j’étais sûre de mon choix.

Durant mes études de premier cycle en génie industriel à l’Université Bilkent, j’ai assisté à une multitude de conférences informatives données par des organisations comme l’ESTIEM (European Students of Industrial Engineering and Management), j’ai suivi des formations et participé à des discussions avec des PDG, j’ai pris part à des compétitions portant sur des cas pratiques afin d’élargir mon réseau et j’ai obtenu un aperçu de la dynamique du monde des affaires. J’ai aussi effectué des stages dès la première année, ce qui m’a permis de comprendre mes points forts et mes points faibles en expérimentant différentes dynamiques et cultures de travail dans plusieurs entreprises.

Étant passionnée par le conseil depuis la fin du secondaire, j’ai fait en sorte d’effectuer la plupart de mes stages dans ce secteur. En première année d’université, j’ai fait un stage au sein du département de conseils d’Ernst & Young qui m’a amenée à réaliser une analyse du marché et de la concurrence pour une éventuelle entrée sur un marché stratégique et à concevoir un plan d’affaires pour une grande chambre de commerce. J’ai effectué mon dernier stage au sein de Strategy&, où j’ai travaillé dans la vente et le développement de la stratégie marketing ainsi que dans la conception de processus pour une entreprise turque spécialisée dans la technologie. Cela m’a permis d’observer la manière dont fonctionnait une entreprise de conseils et de voir que j’aimais vraiment définir les objectifs d’une entreprise et effectuer des recherches afin de mettre en œuvre des recommandations stratégiques, comme établir des relations essentielles, préparer des rapports et des présentations sur de nouvelles idées et générer des stratégies pour d’autres entreprises. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de travailler à PwC Management Consultancy tout de suite après l’obtention de mon diplôme. »

« Le fait de préparer un diplôme de deuxième cycle après avoir été immergés dans le monde de l’entreprise nous permet de mieux comprendre la pertinence de certains concepts abstraits dans notre vie professionnelle de tous les jours. »

« J’ai toujours été enthousiaste à l’idée d’entrer dans la vie active parce que je faisais partie de ces étudiants qui, indépendamment de leurs efforts, obtenaient systématiquement des notes médiocres aux examens. Je n’arrivais pas à transmettre l’ensemble de mes connaissances et de mes aptitudes sur un morceau de papier. Dans le monde de l’entreprise, on n’est pas seulement jugés ou évalués en fonction de nos résultats quotidiens, mais on a l’occasion de démontrer nos compétences et nos talents (comme nos compétences en matière de communication interpersonnelle, notre sens des affaires et notre perspicacité générale, notre motivation, notre aptitude à progresser, et ainsi de suite) tout au long de la période visée par l’évaluation de notre performance, qui dure généralement entre 6 mois et 1 an. Par ailleurs, le fait de préparer un diplôme de deuxième cycle après avoir été immergés dans le monde de l’entreprise nous permet de mieux comprendre la pertinence de certains concepts abstraits dans notre vie professionnelle de tous les jours, ce qui nous aide à prendre une décision plus éclairée sur les domaines à approfondir dans le deuxième cycle en fonction de nos intérêts professionnels.

En conclusion, je pense qu’il vaut mieux travailler quelques années avant de préparer un diplôme de deuxième cycle. Cette expérience nous permet de construire plus solidement notre carrière professionnelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je prévois de préparer un diplôme de deuxième cycle en administration des affaires après avoir étoffé mes compétences au sein d’une autre entreprise. Dans deux mois, je quitterai la Turquie pour aller travailler dans une autre entreprise internationale de conseils en Allemagne. Je commencerai ensuite à préparer un diplôme de deuxième cycle en administration des affaires lorsque j’aurai obtenu un poste “confirmé”, ce qui est essentiel pour intégrer la plupart des programmes de deuxième cycle en administration des affaires. »

Başak Günver fait partie des étudiants qui savaient depuis longtemps ce qu’ils allaient faire, contrairement à moi, qui me suis décidée à la dernière minute. Cependant, pour l’heure, nous sommes toutes les deux contentes de notre choix. Je vous encourage donc à réfléchir à ce que vous voulez faire de votre vie et à vous décider en fonction de cela. Et même si dans quelque temps, vous avez l’impression d’avoir pris la mauvaise décision, ne vous inquiétez pas. Rappelez-vous qu’il est toujours possible de s’adapter et d’emprunter un autre chemin !

duru square

Gözde Duru Aksoy a obtenu le diplôme de l’IB à la TED Ankara College Private High School, à Ankara, en Turquie, en 2014. Elle a ensuite obtenu un diplôme universitaire de premier cycle en génie industriel à la Bilkent University, à Ankara, en 2018. Elle prépare actuellement un diplôme de deuxième cycle en gestion, technologie et économie à l’ETH Zurich. Lorsqu’elle n’est pas en train de boire des cafés, il est fort probable que vous la trouviez en train de soulever des poids avant de monter sur un tapis de course à la salle de sport. N’hésitez pas à la contacter ou à lui envoyer un mème sur LinkedIn pour briser la glace.

Pour en savoir plus sur les diplômés du Programme du diplôme, lisez les témoignages sur les programmes de l’IB. Si vous êtes diplômé(e) de l’IB et que vous souhaitez nous envoyer votre témoignage, écrivez-nous à l’adresse alumni.relations@ibo.org. Nous vous invitons à partager ces témoignages et à nous contacter sur LinkedIn, Twitter et maintenant Instagram !

Si vous avez apprécié la lecture de cet article, en voici d’autres qui pourraient également vous intéresser :