Felix Owiredu, enseignant de la Tema International School, au Ghana, et lauréat de la bourse University of the People, donne des conseils aux enseignants qui souhaitent sauter le pas et enseigner à l’étranger, et nous explique en quoi cette bourse l’aidera à se perfectionner professionnellement.
Felix Owiredu Danso enseigne les arts visuels et la langue des signes ghanéenne et donne des cours de soutien à la Tema International School. Il est également lauréat d’une bourse University of the People (UoPeople). Dans cet article, il offre quelques conseils utiles aux professionnels de l’éducation qui souhaitent enseigner à l’étranger. Il nous explique également en quoi la bourse l’aidera à atteindre ses objectifs professionnels.
1. En quoi la bourse UoPeople vous aidera-t-elle à atteindre vos objectifs professionnels?
La bourse UoPeople m’aidera, en tant qu’apprenant permanent et professionnel de l’éducation international, à intégrer efficacement des concepts et des compétences transdisciplinaires afin de proposer des activités d’apprentissage cohérentes à mes élèves. La bourse me permettra aussi d’atteindre les objectifs suivants:
Encourager un environnement bienveillant qui contribue à supprimer les obstacles à l’apprentissage
Aider mes élèves à lancer et à réaliser des recherches personnelles
Endosser des responsabilités de direction en devenant coordonnateur du PP ou du PEI
La bourse m’aidera en outre à réfléchir et à prendre des mesures pour orienter mes pratiques pédagogiques ainsi qu’à instaurer et à maintenir des relations axées sur la collaboration et propices au bien-être de la communauté d’apprentissage. Dans tous nos cours, nous devons collaborer avec des pairs d’autres pays. Cela m’a appris à aimer la collaboration, parce que les membres du groupe apportent de nouvelles dimensions aux connaissances existantes. Je réalise ainsi des tâches de meilleure qualité que si j’avais travaillé seul. Le programme m’a aidé à mener une réflexion critique et à remettre en question mes hypothèses et mes partis pris, ce qui m’a permis de faire évoluer mes perspectives et mes pratiques.
2. En quoi le fait d’enseigner dans des écoles du monde de l’IB a-t-il changé votre perspective sur le monde ?
Le fait d’enseigner un programme de l’IB m’a aidé à devenir un enseignant doté d’une sensibilité internationale. Cela m’a aussi permis de renforcer ma compréhension interculturelle et le respect que je porte à mes collègues et à mes élèves issus de différents horizons, en plus de m’aider à adopter une approche d’apprentissage inclusive. Les programmes de l’IB demandent en outre aux enseignants d’agir comme des apprenants afin de donner l’exemple aux élèves en classe. Cette attente m’a aidé à devenir un professionnel plus réfléchi, plus équilibré et plus ouvert d’esprit.
J’ai aussi pris conscience que la collaboration était essentielle pour développer des compétences de pensée critique. J’ai appris à collaborer avec d’autres enseignants et toute une communauté d’apprentissage, ce qui m’a aidé à me perfectionner professionnellement. Le système éducatif de l’IB m’a aussi encouragé à introduire davantage d’agentivité dans mes cours. Je m’assure que les élèves ont l’occasion de faire entendre leur voix et de s’approprier les leçons. L’approche reposant sur la recherche prônée par l’IB a transformé ma vision de l’apprentissage et de l’enseignement.
3. Quels conseils donneriez-vous aux enseignants qui souhaitent sauter le pas et enseigner à l’étranger ?
Premièrement, je dirais que les enseignants qui souhaitent se lancer dans cette aventure doivent être sensibles à la réalité internationale. Ils doivent incarner les qualités du profil de l’apprenant de l’IB au quotidien en communiquant efficacement et en se montrant ouverts d’esprit et altruistes, et avoir envie de travailler ou de collaborer avec des collègues d’horizons variés.
Deuxièmement, ils doivent être prêts à modifier leur approche en permanence. Ils doivent comprendre que dans chaque endroit, la culture joue un rôle de premier plan dans la manière de faire les choses. Cette manière de faire les choses change d’un pays à l’autre, ce qui peut provoquer un choc culturel au début, mais ils doivent être prêts à modifier leurs habitudes, que ce soit au niveau de la langue, de la culture, de la nourriture, de l’habillement ou de leurs valeurs, entre autres.
Vous aimeriez suivre l’exemple de Felix Owiredu et préparer un diplôme de deuxième cycle ? Les candidatures pour la bourse pour le programme universitaire de deuxième cycle en sciences de l’éducation d’University of the People sont désormais ouvertes !