Deux élèves de la Woodside School, en Uruguay, ont fait équipe dans le but de fabriquer et de vendre plus de 100 masques afin de lever des fonds pour acheter des articles de première nécessité au profit d’une maison de retraite durant la pandémie.
Sara et Agustina posent avec leurs dons pour la maison de retraite.
Les projets créativité, activité, service (CAS) permettent aux élèves d’exercer une influence réelle sur leur communauté durant la pandémie de COVID-19 (coronavirus), et d’acquérir des compétences et des connaissances utiles. Sara Vainer et Agustina Lois, deux élèves du Programme du diplôme de la Woodside School, en Uruguay, ont tiré le meilleur parti de cette expérience en fabriquant et en vendant des masques afin de recueillir des fonds au profit d’une maison de retraite locale.
« Dans le cadre de leur projet, Agustina et Sara ont développé de nombreuses compétences, en mettant à profit l’un de leurs centres d’intérêt, dans ce cas, leur amour pour la couture, pour réaliser une activité bénéfique à la société et utile à la communauté en cette période éprouvante de pandémie », affirme Fabiana Stolcas, la coordonnatrice du programme CAS de l’établissement. Les deux élèves ont travaillé en collaboration avec le responsable de la maison de retraite Ginés Cairo Medina dès le début de leur projet afin d’en savoir plus sur les articles dont avaient besoin les résidents et de se fixer des objectifs.
Elles se sont ensuite réparti les tâches : Sara était chargée de concevoir et de coudre les masques, et Agustina devait les livrer aux clients. Les deux jeunes filles ont créé une affiche pour faire la promotion de leurs masques, et la Woodside School a parlé de leur projet sur les médias sociaux. Leur initiative a rencontré un tel succès qu’Agustina a demandé à sa grand-mère de l’aider à coudre.
« Nous avons eu un aperçu de ce qu’était diriger une entreprise. »
« Nous nous étions fixé pour objectif de vendre 100 masques. Nous l’avons non seulement atteint, mais nous l’avons aussi dépassé en vendant près de 120 masques. En tout, nous avons réuni 18 000 pesos uruguayens (environ 425 dollars américains) », indique Agustina. Grâce à cet argent, les deux élèves ont acheté 400 couches pour adulte, près de 22 kg de lait en poudre et des chocolats. « Nous avons ressenti un immense sentiment d’accomplissement lorsque nous avons donné nos dons aux personnes âgées de la maison de retraite et que nous avons vu la joie sur leur visage à travers les fenêtres… nous ne pouvions pas être avec elles en raison de la quarantaine », indique Sara.
Les deux élèves ont incarné toutes les qualités du profil de l’apprenant de l’IB, en particulier les qualités « informés », « sensés » et « communicatifs » tout au long de leurs recherches et de la réalisation du projet.
« Nous nous sommes aussi souciées de chaque adulte au sein de la maison de retraite, en veillant à acheter un article par personne. Et nous nous sommes souciées des gens en essayant de répondre à un besoin, qui était celui des masques », explique Sara.
Fabiana Stolcas, coordonnatrice du projet créativité, activité, service (CAS), avec Sara, Agustina et Verónica.
Les jeunes filles se sont également montrées audacieuses et réfléchies. « Personne n’avait eu cette idée avant nous dans notre quartier. Nous nous sommes fixé des objectifs sans savoir si nous allions réussir à vendre nos masques », indique Sara. Les deux élèves ont réfléchi à leurs actions pour leur dossier CAS, en prenant en compte leurs réussites, leurs sentiments et leurs actions.
Apprendre du programme CAS
Sara et Agustina ont indiqué qu’elles avaient appris l’importance d’une bonne communication, du travail d’équipe et de l’organisation. « Nous avons eu un aperçu de ce qu’était diriger une entreprise. Sara devait fabriquer les masques dans les temps, et je devais les récupérer et les livrer. Toutes ces nouvelles capacités m’ont aidée à devenir une personne plus expérimentée, plus communicative, plus efficace, plus organisée et davantage tournée vers le monde », se félicite Agustina.
« Je pense que ce processus nous a permis d’apprendre et d’expérimenter des réalités et des besoins différents, ajoute Sara. Comme l’a dit Agustina, c’était un peu comme une entreprise, ce qui nous a appris à nous préparer et à monter un projet viable. » Pour Mme Stolcas, les élèves « se sont investies et ont fait preuve de persévérance, et elles ont surmonté des obstacles et trouvé des solutions créatives à leurs problèmes, en plus de montrer une volonté affirmée d’aider les autres. Elles ont aussi motivé d’autres élèves à poursuivre leur projet et ont certainement beaucoup apporté à la communauté ».
If you enjoyed reading this article, here are some that you might also be interested in:
[/ vc_column_text]