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Une ancienne élève du Programme du diplôme de l’IB réfléchit sur son passage à l’université

Le passage du deuxième cycle secondaire à l’enseignement supérieur peut être une expérience intimidante. Certains quitteront le foyer parental pour s’installer dans une nouvelle ville ou même un nouveau pays. Les étudiants sont confrontés à une myriade de situations inédites, qu’elles se rapportent à l’environnement d’apprentissage, aux enseignants, aux styles d’enseignement, aux amis, aux domaines d’études ou à la culture locale. La mission de l’organisation consiste en partie à préparer les élèves à la vie après l’IB et à l’enseignement supérieur.

Nous nous sommes entretenus avec des anciens élèves du Programme du diplôme qui étudient maintenant à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni. Nous vous proposons ci-après les réponses de Bethany Bartley-Jeacock, qui nous parle de son passage à l’université.

Bethany Bartley-Jeacock étudie l’arabe et la politique.

bethany1Elle a suivi le Programme du diplôme de l’IB à la Dartford Grammar School, Kent, England.

Comment décririez-vous la culture d’apprentissage à l’Université de Leeds ? En quoi s’aligne-t-elle sur votre expérience de l’IB ?

Vous devez être préparé(e) à devenir votre propre enseignant. La présence aux conférences procure un bon point de départ, mais vous devez vous-mêmes chercher bon nombre d’informations couvertes dans les modules, que ce soit en vous rendant à la bibliothèque ou à l’aide d’autres méthodes. Cela me fait penser à la méthode d’enseignement d’une école du monde de l’IB : on vous présente les faits fondamentaux, mais c’est à vous d’approfondir ensuite le travail.

Décrivez les synergies entre votre expérience d’apprenante de l’IB et la culture d’apprentissage de l’Université de Leeds.

Les modules emploient une combinaison de méthodes d’apprentissage : tour à tour, vous travaillerez seul, à deux ou en groupe, tout comme dans le Programme du diplôme. Vous pouvez choisir des modules de découverte et apprécier ainsi la même liberté qu’à l’IB en explorant une matière extérieure à votre filière et à vos modules principaux. Pendant leurs études à l’Université de Leeds les élèves sont encouragés à se joindre à des clubs et à des sociétés, tout comme le programme CAS était un passage obligé dans le cadre du Programme du diplôme. De nombreux étudiants découvrent leur véritable passion par l’intermédiaire des sociétés étudiantes. Elles les aident également à progresser dans leurs cours ainsi qu’à se détendre et à évacuer la pression liée aux conférences et aux examens.

Quelles compétences, attitudes et qualités développées durant le Programme du diplôme vous ont paru les plus utiles dans le cadre de votre passage à l’enseignement supérieur ?

Le mémoire m’a vraiment semblé utile. Il m’a indéniablement donné une longueur d’avance en première année. Grâce à cet exercice, j’étais habituée à effectuer des recherches approfondies et à rédiger de longs essais. Je connaissais également les règles sur le plagiat, le référencement des sources ainsi que sur le respect du nombre limite de mots. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela m’a permis de me démarquer de mes pairs du programme A-level. Après avoir rédigé des essais tout au long du Programme du diplôme, le rythme de travail ne m’a pas surprise.

Le programme CAS a également joué un rôle important. Le fait de consacrer 50 heures aux composantes de créativité, activité et service (CAS) et au bénévolat pendant le Programme du diplôme m’a aidée à trouver un équilibre entre mes études et mes activités extrascolaires. À la différence des autres étudiants, je n’ai pas éprouvé de difficulté à rendre mes travaux à l’heure parce que j’étais habituée à organiser mon temps et je comprenais l’importance d’équilibrer mes études et mes loisirs.

Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile au cours de cette transition ?

Pour moi, ça a probablement été l’évolution de la relation élèves-enseignants à celle d’étudiants-maîtres de conférence. Par rapport aux relations que nous entretenions avec les enseignants du NS au Programme du diplôme, les interactions entre les étudiants et les professeurs chargés des modules obligatoires à l’université sont très limitées. En fonction de la matière étudiée, on peut avoir trois conférences par semaine, mais un seul séminaire. Même s’il est possible de poser des questions à la fin de la conférence, ce n’est pas comparable à l’expérience que l’on a dans une salle de classe. Souvent, les questions ou les problèmes spécifiques devront être abordés après la conférence, pendant les heures de bureau du maître de conférence. Ce manque de possibilité pour les entretiens individuels peut sembler intimidant, mais je pense que tous les élèves rencontrent ce problème, qu’ils aient suivi le Programme du diplôme ou le programme A-level. Il s’agit donc davantage d’une difficulté inhérente à la transition de la dernière année de secondaire à l’université et qui n’est pas spécifique au Programme du diplôme.