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Le réseau de collaborateurs de l’IB à l’honneur

Selon Matthew Thomas, membre de l’IBEN, « L’importance du transfert de connaissances ne doit pas être sous-estimée. Au sein de la communauté de l’IB, ce sont les professionnels de l’éducation qui comprennent vraiment quels sont les efforts nécessaires pour enseigner et mettre en œuvre les programmes. »

Matthew Thomas, membre de l’IBEN et vice-doyen de l’éducation internationale à la Ritsumeikan Uji Junior and Senior High School, à Uji, au Japon

M. Thomas, vice-doyen de l’éducation internationale à la Ritsumeikan Uji Junior and Senior High School, à Uji, dans la préfecture de Kyoto (Japon), a souligné à quel point le réseau de collaborateurs de l’IB est essentiel pour la communauté de l’IB dans son ensemble.

Ce groupe de professionnels de l’IB du monde entier a pour mission de guider les établissements scolaires dans leur parcours et de procurer un soutien et des ateliers de perfectionnement professionnel aux enseignants. Outre le perfectionnement professionnel, ces professionnels effectuent des visites dans les établissements scolaires pour observer la mise en œuvre des programmes, des normes et applications concrètes de l’IB dans les établissements candidats et dans les écoles du monde de l’IB, avant d’élaborer un rapport. Ils conseillent et accompagnent également les nouveaux établissements qui ont déposé une demande d’autorisation.

M. Thomas a présenté à Sophie-Marie Odum, rédactrice du magazine IB World, les nombreuses occasions d’apprentissage que l’IBEN procure à ses membres et aux professionnels de l’éducation avec lesquels il travaille.

Sophie-Marie Odum (SMO) : Quel est votre rôle au sein de l’IBEN ?

Matthew Thomas (MT) : Je suis membre de l’équipe chargée des visites dans les établissements et j’anime des ateliers de perfectionnement professionnel. Cependant, j’ai davantage été chargé de visites au cours des cinq dernières années, car j’ai en premier lieu rejoint l’IBEN pour assumer ce rôle. Je suis par la suite devenu consultant.

Puis, j’ai commencé à animer des ateliers et à donner des formations. J’ai aussi procédé à la lecture de rapports. Lorsqu’un délégué chargé de mener des visites dans des établissements scolaires rédige un rapport pour l’IB, l’IB fait appel à l’IBEN pour en contrôler la qualité, afin de s’assurer que le rapport est correctement rédigé, qu’il est conforme aux normes de l’IB et qu’il évalue les aspects appropriés de l’établissement.

L’IB fait appel à un consultant de l’IBEN comme interlocuteur principal et comme interlocuteur individuel lorsqu’un établissement scolaire participe au processus d’autorisation ou a obtenu le statut d’établissement scolaire candidat pour devenir une école du monde de l’IB. Les consultants se rendent dans les établissements en tant qu’ambassadeurs de l’IB.

À mon avis, l’IBEN est ce qui rend l’IB unique. Il contribue également à renforcer la loyauté des enseignants envers l’IB.

SMO : Comment peut-on s’impliquer au sein de l’IBEN ?

MT : Le processus est assez concurrentiel. Vous soumettez votre candidature en envoyant une vidéo et un curriculum vitæ. Vous devez ensuite passer plusieurs étapes de présélection. La formation est assez rigoureuse. L’IB est toujours à la recherche de nouveaux talents, notamment de différentes régions, ou de personnes qui ont des spécialités, telles que des compétences linguistiques.

Il y a plusieurs années, une personne du bureau de l’IB m’a demandé si cela m’intéressait de présenter ma candidature. En Asie, les besoins sont en constante évolution. Les professionnels qui parlent une deuxième langue asiatique sont très recherchés.

SMO : Comment vous assurez-vous que vos ateliers professionnels sont intéressants ?

MT : J’invite les participants à monter sur scène et à prendre la parole. Je les encourage à contribuer, mais sans trop les pousser. En tant qu’animateur d’atelier, je suis l’expert du sujet abordé et j’ai toute l’information pertinente à portée de la main. Pas question pour autant de cours magistral long et ennuyeux. Mon objectif est de faire en sorte que les professionnels de l’éducation se sentent suffisamment confiants pour partager leurs expériences.

Si je dois animer un atelier de trois jours, je planifie les deux premiers jours, mais très peu le troisième, car je veux pouvoir m’adapter aux besoins du groupe. En tant qu’animateur, j’essaie de leur demander ce qu’ils souhaitent vraiment retirer de l’atelier. Cela s’ajoute aux thèmes que je dois aborder pendant la formation.

SMO : Comment conciliez-vous votre rôle de professionnel de l’éducation de l’IB avec celui de consultant de l’IBEN ?

MT : Mon établissement est formidable. Ils me donnent beaucoup de latitude, mais j’ai vraiment dû choisir les rôles qui m’intéressaient. Récemment, j’ai eu la chance de former de nouveaux membres de l’IBEN. J’ai donc effectué moins de visites d’établissement.

Les établissements sont captivants. Même s’ils travaillent avec le même ensemble de critères ou de normes, chacun présente néanmoins ses propres caractéristiques et différences. J’aime me rendre dans les établissements et j’apprends toujours quelque chose.

SMO : Que retirez-vous de votre expérience au sein de l’IBEN ?

MT : La compréhension qu’il existe de multiples façons appropriées de faire les choses, et tant de façons intéressantes de les faire. C’est toujours quelque chose que j’apprécie. Je côtoie tous les jours des collègues remarquables au sein de mon établissement, mais j’aime aussi faire partie d’un réseau professionnel plus vaste. Cela m’aide à me tenir au courant et à comprendre ce que font les autres et quelles sont les différentes tendances.

J’aime vraiment apprendre sur les défis rencontrés dans les différents pays. L’éducation va souvent de pair avec la politique. Ici, en Asie, les cadres politiques dans lesquels les établissements scolaires doivent évoluer peuvent être très contraignants. L’éducation internationale rencontre différentes attitudes selon les différents niveaux de la société.

J’apprends beaucoup en observant comment les professionnels de l’éducation s’intègrent dans la sphère sociale et politique au sens large, et comment les établissements scolaires abordent ces situations. Je pense que cela me permet aussi d’améliorer mon travail. Il est vraiment intéressant de pouvoir examiner les compromis lorsqu’il y a une décision difficile à prendre et qu’il n’y a pas nécessairement qu’une seule bonne solution.

SMO : Pourquoi le perfectionnement professionnel est-il si important ?

MT : L’IB prône l’apprentissage tout au long de la vie auprès des élèves. C’est une expression à la mode qui est souvent utilisée, mais je ne pense pas qu’il y ait de solution de rechange au développement personnel, pour ce qui est de se pousser à devenir un apprenant permanent et à ne pas stagner.

Beaucoup de professions évoluent rapidement, mais en tant qu’enseignant, il est toujours possible de faire la même chose année après année, si c’est ce que vous voulez faire. Mais la science, la technologie et les médias avec lesquels nous travaillons sont tous en pleine mutation, tout comme la façon dont les élèves réfléchissent aux choses, les traitent, puis synthétisent l’information.

Le perfectionnement professionnel est essentiel pour rester à la page, parfaire notre pratique et y réfléchir. Je pense que tout le monde devrait s’y adonner chaque année.


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