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Balado « Les voix de l’IB » : Bethesda-Chevy Chase High School

Depuis qu’elle est devenue une école du monde de l’IB en 1997, la Bethesda-Chevy Chase High School (ou B-CC) a été nommée l’un des meilleurs établissements secondaires publics des États-Unis par Newsweek. L’établissement a créé les tout premiers cyber café et laboratoire de langues du comté de Montgomery dans le Maryland, aux États-Unis.

La B-CC a toujours été à l’avant-garde, alors j’étais ravi de m’entretenir avec cinq élèves de leur cohorte du Programme du diplôme : Emma, Enid et Nene, des élèves de première année, ainsi qu’Eli et Christina, des élèves de deuxième année. Alors que l’année scolaire commence à peine, ils avaient beaucoup à dire sur les défis et les avantages du programme d’études du Programme du diplôme et sur leur expérience au sein de la communauté mondiale de l’IB.

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Commençons par les élèves de première année. C’est le début de l’année scolaire et vous venez de commencer le Programme du diplôme de l’IB. Comment ça se passe ?

Emma : « Je n’ai pas remarqué de grands changements jusqu’à présent, mais c’est encore tôt. Je vois quand même une différence au niveau de la lecture. Nous avons beaucoup plus à lire que l’an dernier. Comme je fais du sport tout en suivant le programme de l’IB, je dois apprendre à gérer mon temps. J’ai donc un agenda qui me permet de m’organiser. »

Eden : « Pour moi, c’était plutôt une question d’adaptation. Je remarque plus de différences dans le cours d’anglais. J’ai choisi l’IB parce que je préfère discuter et analyser plutôt que mémoriser, et c’est ce que nous faisons dans le cours anglais. Nous avons déjà eu trois présentations. C’est un grand changement par rapport à l’année dernière où nous faisions principalement des exercices de grammaire et des questionnaires à choix multiples. Mais je pratique un sport aussi, et en un mois seulement, j’ai acquis de nouvelles compétences de gestion du temps. »

Nene : « Nous avons beaucoup de travaux écrits dans le cours d’anglais, comme des compositions de 500 mots. Mais pour moi, qui commence le programme de l’IB, si vous arrivez à gérer votre temps, tout se passe bien. »

Écoutez l’entretien dans son intégralité dans le balado IB Voices (en anglais)

« Je suis plus investie dans mes cours parce que j’aime vraiment ce que j’apprends, tandis qu’avant, c’était plus une obligation. J’ai la possibilité de choisir à présent. »

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Justement, comment arrivez-vous à gérer votre temps ?

Emma : « Comme je l’ai mentionné tout à l’heure, j’ai un agenda, et je note tout. Je surligne les tests en rose et j’ajoute tout le reste dans une liste qui énumère tout ce que j’ai à faire. Cela m’aide beaucoup, sinon toutes ces idées flotteraient dans ma tête. Donc, le fait de tout noter et de m’assurer que tout est fait m’aide vraiment. Je garde aussi les coordonnées de mes enseignants dans mon agenda. Donc si je dois leur envoyer un courriel ou manquer un cours, je peux toujours les contacter. »

Nene : « En ce qui me concerne, j’écris tous mes cours et ce que j’ai à faire de la première à la septième période. Je note ce qui est le plus important et ce sur quoi je dois me concentrer. »

Emma : « Dans mon cas, quand j’ai commencé la première année, tout le monde me disait, “la première année est la plus difficile, tu dois penser à tellement de choses”. Mais j’ai eu de la chance quand j’ai choisi l’IB, car ça m’intéressait déjà beaucoup, et je m’étais renseignée. Gérer son temps est plus facile quand on s’intéresse beaucoup à quelque chose. Comme j’aime ce que je fais, j’ai eu moins de difficulté à gérer mon temps. »

Eden : « Pendant les années scolaires précédentes, il s’agissait plutôt de suivre une liste établie de cours. Mais cette année, nous pouvons choisir nos cours et nous concentrer sur nos domaines d’intérêt. C’est plus intéressant. Je suis plus investie dans mes cours parce que j’aime vraiment ce que j’apprends, tandis qu’avant, c’était plus une obligation. J’ai la possibilité de choisir à présent. »

Et les élèves de deuxième année, qu’en pensez-vous ?

Eli : « Sans aucun doute, ce qui a été dit sur le fait d’être passionné est vrai. Il y a bien certaines restrictions, car l’IB veille à ce que votre formation soit interdisciplinaire. Votre apprentissage couvrira donc de nombreux domaines. Il est donc possible dans vos cours de l’IB de découvrir une nouvelle passion pour quelque chose. Chaque cours aborde une grande variété de domaines d’exploration et de sujets, si bien que vous trouvez toujours des sujets qui vous intéressent davantage. »

Cristina : « Je suis tout à fait d’accord avec ce qui a été dit sur la gestion du temps. Je ne fais pas de sport, mais je participe à la réalisation d’une émission télévisée que nous produisons dans l’établissement, intitulée B-CC TV. Nous y passons de nombreuses heures. Donc, le fait d’être capable d’apprendre, de connaître ses capacités, de savoir estimer le temps qu’il faut pour réaliser un travail et de pouvoir évaluer la quantité de travail à accomplir avant le jour suivant est une compétence très importante qu’il faut maîtriser tôt ou tard. Et évidemment, c’est un peu difficile au début. »

Eli : « En plus, vous contribuez à bâtir une communauté. Au cours de la première année du Programme du diplôme, vous parlez à des gens auxquels vous ne parleriez pas normalement, et vous développez un sentiment d’appartenance à une communauté au sein de la cohorte. Quand vous arrivez en deuxième année, l’accueil est chaleureux, car tous vos amis de l’année précédente sont à nouveau réunis, et vous ne vous trouvez pas dans une situation inconnue. »

Cristina : « Je suis tout à fait d’accord. Il y avait beaucoup d’élèves en première année avec moi et je ne connaissais personne dans mes cours. Maintenant, je connais tout le monde. »

Eden : « C’est l’argument qui m’a convaincue. Il y a plus de 2 000 élèves à la B-CC, alors il est parfois difficile d’établir des relations, non seulement avec les élèves, mais aussi avec l’établissement, les enseignants et avec notre apprentissage. Du fait de l’effectif réduit des classes de l’IB, à peine un mois après le début du programme, je constate déjà qu’une communauté est en train de se former. »

Dans quelle mesure avez-vous changé grâce à l’IB ?

Eli : « J’ai sans aucun doute amélioré mes compétences de communication écrite. On entend surtout dire que l’IB accorde beaucoup d’importance à l’écriture, et c’est vrai, mais pas seulement dans le cadre du cours d’anglais. Des travaux de rédaction sont requis dans tous les cours, en biologie comme en maths, ce qui aide encore plus à développer vos compétences. »

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Cristina : « Tout à fait. J’ajouterais à ça, comme je l’ai dit tout à l’heure, la gestion du temps. J’avais souvent tendance à tout remettre à plus tard, mais j’ai vraiment dû apprendre à gérer mon temps. J’ai donc appris à beaucoup mieux organiser mon temps. Ça m’a rendue plus responsable de mon temps et de moi-même, et j’ai plus confiance en moi. Je participe davantage en classe. J’étais un peu timide avant. J’ai aussi vraiment amélioré ma capacité à communiquer mes idées et à les expliquer. »

Dans quelle mesure les enseignants vous ont-ils soutenus dans le cadre du programme de l’IB ?

Eden : « Vraiment énormément. J’ai beaucoup de chance parce que j’ai de très bons enseignants. J’ai eu la même enseignante d’anglais de l’IB pendant trois ans. C’est elle qui m’a expliqué comment gérer mon temps et aidée à choisir mes cours. Ce système de soutien est vraiment bénéfique parce qu’elle l’a déjà fait avec un million d’autres élèves. Elle leur a appris à devenir des apprenants de l’IB. Donc, c’est vraiment super d’avoir ce système de soutien mis en place par les enseignants parce qu’ils savent de quoi ils parlent. »

Cristina : « Exactement ! Ce sont eux qui vous guident, surtout avec toutes les échéances, et c’est tellement important. »

Eli : « De plus, le fait que les enseignants assurent les cours pendant deux ans m’a permis de nouer des relations avec eux. Comme l’enseignante dont je parlais. Elle sait comment nous apprenons et comment nous nous épanouissons. Elle est donc en mesure d’adapter le programme d’études en fonction de notre style d’apprentissage. Quand nous rentrons en deuxième année, la confiance et les liens sont déjà établis dans la salle de classe. »

Eden : « Les enseignants participent également à l’entraînement des équipes de sport et aux différents clubs. Par exemple, mon enseignant de mathématiques est mon entraîneur en plus d’être tuteur après les heures de cours. J’ai donc l’impression de faire partie d’une communauté dans laquelle on est bien entourée. La B-CC et l’IB parviennent vraiment bien à créer ce système de soutien. »

Emma : « Ce qui est épatant aussi dans le programme de l’IB, c’est que tout est relié. Par exemple, dans mes cours de psychologie, de biologie et de théorie de la connaissance, nous parlons du même thème et pouvons voir comment tout est relié. »

Avant de vous laisser retourner en classe, les élèves de deuxième année du programme ont-ils des conseils à donner aux élèves de première année ?

Eli : « Pour moi, le plus important est de nouer des liens avec vos enseignants, car ces liens vous permettront d’instaurer un rapport de confiance. Ils sont là pour vous, et votre apprentissage devient plus personnalisé. »

Cristina : « Ne stressez pas trop ! Écoutez ce que vous disent vos enseignants, suivez leurs conseils. Ne vous comparez pas aux autres. Il y a des gens qui sont bons dans certaines choses, et d’autres qui ne le sont pas. Et surtout, ne vous laissez pas dépasser par toutes les échéances ! »!

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Écoutez d’autres témoignages d’élèves, d’établissements scolaires et de professionnels de l’éducation dans le balado « Les voix de l’IB ».

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