Cette année marque le dixième anniversaire du POP, le quatrième programme de l’IB, lancé en 2012. Dans cet article, nous braquons les projecteurs sur les membres de l’équipe du programme d’études du POP, qui travaillent dans les coulisses à l’IB et jouent un rôle central dans le succès du POP. Nous avons discuté avec Chantell, Becky et Camelia pour en savoir plus sur leur expérience, les moments qui les ont marquées et ce qui les enthousiasme le plus.
Depuis combien de temps faites-vous partie de l’équipe chargée de l’apprentissage et de l’enseignement dans le cadre du POP, et en quoi consiste votre rôle ?
Chantell – Je suis responsable en chef du programme d’études du POP, et cela fait près de sept ans que je fais partie de la famille de l’IB. J’ai commencé comme responsable de programme d’études, et j’ai aussi travaillé sur le programme créativité, activité, service (CAS) du Programme du diplôme. Je supervise maintenant le processus de développement du programme d’études du POP, ce qui me permet d’être en relation avec une multitude de collègues internes et externes qui partagent une même passion pour ce programme.
Becky – J’ai rejoint l’équipe du POP en 2020 en tant que responsable de programme d’études pour le projet de réflexion et le cours de compétences personnelles et professionnelles. Je me concentre actuellement sur la révision du programme d’études, ce qui m’a donné de nombreuses occasions de collaborer avec des collègues d’autres programmes et services de l’IB. Cela m’a aussi permis de travailler avec des enseignantes et des enseignants du POP du monde entier pour aider les établissements à mettre en œuvre le POP. Ce travail m’a également fourni de multiples occasions d’imaginer des moyens innovants pour améliorer la conception de ces deux composantes du tronc commun.
Camelia – Je suis arrivée à l’IB en mars 2020, et je suis responsable de programme d’études pour le cours de développement d’une langue seconde et l’apprentissage par le service, deux composantes du tronc commun du POP. Mon travail porte surtout sur la révision du programme d’études de ces deux composantes. Grâce à cela, j’ai pu me plonger dans les recherches actuelles sur l’apprentissage des langues, les compétences interculturelles et l’apprentissage par le service (engagement auprès de la communauté). J’ai aussi eu l’occasion d’entrer en contact avec des spécialistes d’envergure mondiale dans ces domaines, de collaborer avec des équipes pédagogiques du POP dans des contextes divers à travers le monde et de travailler avec des collègues de tous les programmes et bureaux de l’IB.
Quel est le sujet le plus intéressant sur lequel vous travaillez actuellement ?
Chantell – L’équipe de conception du programme d’études du POP travaille à l’amélioration du tronc commun du POP pour 2025. Nous avons beaucoup discuté avec des spécialistes de l’éducation et des élèves ayant suivi le POP afin de comprendre quelles sont les caractéristiques du tronc commun qui, à leurs yeux, sont les plus utiles pour les expériences d’apprentissage. Ces échanges avaient aussi pour but de nous permettre de trouver dans quels domaines le POP pouvait être encore plus innovant. Réfléchir à la façon de faire fonctionner les quatre composantes du tronc commun de manière encore plus efficace est passionnant : créer davantage de liens, donner aux élèves plus de possibilités pour montrer leurs compétences, tel est notre mot d’ordre !
Becky – Le processus de révision du programme d’études a été une occasion passionnante de discuter avec ces spécialistes de l’éducation et ces élèves du POP et de prendre directement la mesure, grâce à leur témoignage, de la valeur et de la puissance du POP : la façon dont sa flexibilité et la possibilité de le personnaliser ont permis d’élargir l’accès aux programmes d’éducation rigoureux de l’IB, et sa manière d’aider les élèves à faire le lien entre leurs centres d’intérêt scolaires et leurs centres d’intérêt professionnels en développant des compétences pertinentes qui leur ouvrent les portes d’un futur empli de possibilités. L’enthousiasme de ces spécialistes et de ces élèves m’a incitée à explorer de nouvelles pistes pour mettre en évidence les compétences importantes que les élèves développent tout au long du POP et qui pourraient les aider à partager leurs réussites avec d’autres d’une manière significative et concrète.
Camelia – Nouer des relations avec des spécialistes de l’éducation du POP du monde entier et discuter avec les élèves ayant suivi le POP a été une expérience tout à fait enrichissante. Cela a vraiment mis en lumière les nombreux points forts de ce programme, notamment sa flexibilité qui permet aux établissements scolaires de répondre intelligemment aux demandes de leurs contextes respectifs, et d’établir des relations avec ces contextes. Grâce à cette flexibilité, les élèves peuvent, pour leur part, définir des parcours personnels en lien avec leurs objectifs. Cette expérience a aussi permis de trouver des manières de renforcer davantage le POP et même certains aspects du continuum des programmes de l’IB. Avec notre communauté du POP, il est vraiment passionnant de pouvoir envisager des façons de repenser ces deux composantes du tronc commun pour cultiver la compassion et l’engagement éthique auprès des communautés.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans votre rôle ?
Chantell – Travailler pour l’IB est un privilège, mais je suis à peu près certaine que personne, dans l’équipe d’apprentissage et d’enseignement, n’a jamais oublié ses origines : nous sommes des spécialistes de l’éducation avant tout. Ce qui me plaît le plus dans mon rôle, c’est de savoir que chaque projet que nous lançons et chaque personne ou groupe que nous rencontrons contribueront à renforcer davantage la stimulation et l’influence des enseignantes et des enseignants du monde entier. En tant que spécialistes de la conception, c’est aussi notre mission : nous voulons que l’influence de notre travail soit de contribuer à bâtir un monde meilleur.
Becky – J’ai le sentiment que si chaque personne pouvait comprendre tout le potentiel du POP pour aider les élèves à définir leur propre parcours pour l’avenir, tous les établissements d’enseignement secondaire proposeraient ce programme. Par conséquent, je profite de chaque occasion pour faire connaître davantage le POP et partager mon enthousiasme pour ce programme innovant.
Camelia – Je suis ici parce que je suis profondément passionnée par l’éducation – par le droit de chaque jeune à recevoir une éducation de qualité – et parce que je suis convaincue que l’éducation est essentielle pour préparer un avenir plus juste, pacifique et durable pour les personnes et pour la planète. C’est un privilège incroyable de travailler pour l’IB, qui place sa mission au centre de toutes ses activités, et de savoir qu’on peut contribuer à l’élaboration de programmes éducatifs capable de transformer les élèves, les établissements scolaires et le monde.
Quel est le moment qui vous a le plus marquée, jusqu’à présent, dans votre parcours avec le POP ?
Chantell – Comme j’ai commencé avec la mise à l’essai du Certificat à orientation professionnelle de l’IB (COPIB) dans un comté du Royaume-Uni avant de rejoindre l’IB et de voir le programme s’enraciner dans la communauté de l’IB, je peux dire que le moment fort pour moi a toujours été d’être témoin de tous les résultats du programme sur les élèves du POP. Lorsque j’avais 16 ou 19 ans, j’aurais aimé être comme ces jeunes, avec cette curiosité, cette capacité de collaborer et cet altruisme, qui suivent un parcours personnel qui leur était complètement inconnu au moment de choisir le POP. Ce programme a toujours permis et continue à permettre à une grande diversité de jeunes personnes de vivre des expériences d’apprentissage transformatrices.
Becky – En tant qu’apprenante permanente et spécialiste de l’éducation de longue date, mes moments forts sont les interactions avec mes collègues et avec les élèves, et ce que j’ai appris auprès de ces personnes. J’ai beaucoup aimé rencontrer la multitude de spécialistes de l’éducation et d’élèves du POP qui ont partagé leurs points de vue et leurs expériences avec nous lors de réunions de développement, de groupes de réflexion, de sessions de conférence et, aussi, grâce aux histoires d’apprentissage, aux balados, aux blogs et aux messages sur les médias sociaux.
Camelia – Il a été extrêmement passionnant et enrichissant d’entrer en contact avec les membres de notre communauté du POP, de tirer des enseignements de leurs points de vue sur le programme actuel et de travailler en leur compagnie sur l’avenir du POP. Toutes ces personnes m’ont incitée à faire preuve de courage au moment d’examiner la position du POP concernant l’apprentissage des langues et des cultures et l’engagement auprès de la communauté, qui sont également au cœur de l’éducation de l’IB. Cela a été aussi un grand honneur de pouvoir réfléchir aux objectifs du système éducatif de l’IB et aux aspects essentiels du continuum, ainsi qu’à la manière de les faire évoluer pour réagir aux nouvelles idées et recherches en matière d’éducation internationale et répondre à la diversité de nos contextes et de notre communauté.
Quels sont les trois mots qui, selon vous, décrivent le mieux le POP ?
Chantell – Pionnier, actuel et inclusif par nature.
Becky – Flexible, stimulant et tourné vers l’avenir.
Camelia – Adaptable, pertinent et innovant.
Qu’est-ce que vous aimez faire quand vous ne travaillez pas ?
Chantell – J’aime participer à beaucoup d’activités liées à l’éducation, comme siéger à des comités liés à l’engagement auprès de la communauté ou participer à des jurys sur l’innovation éducative. Parfois, aussi, j’aime bien simplement cuisiner ou coudre.
Becky – J’adore voyager et explorer de nouveaux endroits (proches ou lointains), découvrir de nouveaux aliments (c’est-à-dire, les déguster et les cuisiner !) et apprendre de nouvelles choses.
Camelia – Je m’intéresse aux points d’intersection entre l’éducation, la linguistique et les droits linguistiques ainsi qu’à la justice sociale et écologique. Je continue à cultiver ces centres d’intérêt en m’engageant dans la recherche actuelle en linguistique et en apprentissage des langues, ainsi que dans la recherche et les initiatives plus militantes en matière d’éducation à la durabilité et au changement climatique. J’aime m’immerger dans la nature en faisant de longues promenades et grâce à la photographie.