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Des anciennes élèves de l’IB à l’honneur pour la Journée internationale des femmes

Dans cet article, nous donnons la parole à Monika Lionaite, Alejandra Molina et Manuelita Rojas, trois femmes remarquables qui montrent la voie de l’entrepreneuriat et des technologies transformatrices à l’ère numérique.

Au cours d’une conversation centrée sur la Journée internationale des femmes, ces anciennes élèves de l’IB ont expliqué comment le système éducatif de l’IB leur a donné les moyens d’agir en tant que femmes. Cette année, le thème choisi par les Nations Unies est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».

Racontez-nous votre parcours au sein de l’IB et ce que vous avez fait ensuite.

Monika – « J’ai quitté l’école avec une richesse d’informations et de connaissances qui dépassait mes attentes. Mon parcours m’a également aidée à développer une vision du monde basée sur la citoyenneté mondiale. En tant qu’élèves, nous avons participé à des projets d’entreprise nécessitant de collaborer avec diverses commissions de l’Union européenne. Dans ce cadre, nous avons élaboré différents modèles d’entreprise pouvant être mis en œuvre à l’échelle internationale. C’est cette ouverture au monde des affaires à un jeune âge qui a déclenché ma passion pour l’innovation. Aujourd’hui, je suis directrice d’Openhack Australia 2020, une société de gestion de l’innovation que j’ai fondée et qui investit dans les concours réservés aux jeunes entreprises, avec un intérêt particulier pour l’autonomisation des femmes. »

Alejandra – « L’IB m’a aidée à développer ma pensée critique, à devenir curieuse de tout et à travailler de façon plus indépendante. Les cours de gestion des entreprises de l’IB ont alimenté mon esprit d’entreprise, et la théorie de la connaissance (TdC) m’a appris à disséquer les connaissances. Durant le programme créativité, activité, service (CAS), j’ai travaillé en partenariat avec des établissements scolaires. Je gère maintenant une organisation à but non lucratif qui collabore avec le même type d’établissements. Je suis la cofondatrice de MetaBronx, qui est à la fois un accélérateur destiné aux personnes sous-représentées dans la création d’entreprise aux États-Unis et un programme de développement pour les jeunes. J’utilise les compétences acquises à l’IB pour aider les jeunes à atteindre leur plein potentiel. »

Manuelita – « Grâce au programme CAS, j’ai eu un impact social et j’ai aidé les autres, ce qui continue à faire partie intégrante de ma vie. Aujourd’hui, je suis directrice de GreatFull Mind, une société que j’ai fondée et qui est entièrement consacrée au développement personnel. Il s’agit d’une plateforme en ligne qui propose des formations de développement personnel, des événements en présentiel ainsi qu’une série de balados présentant des témoignages stimulants de personnes ayant surmonté leurs difficultés. »

Quelles compétences acquises dans le système éducatif de l’IB vous ont préparée à votre carrière ?

Monika – « J’ai amélioré mes compétences numériques en utilisant les programmes dont les scientifiques se servent dans les laboratoires. Dans les cours de chimie et de physique, nous utilisions les mêmes outils que les étudiantes et les étudiants à l’université. La théorie de la connaissance (TdC) était l’une de mes matières préférées. C’est très philosophique, et la façon dont les discussions sont menées en classe nécessite d’avoir un état d’esprit très flexible. C’est quelque chose que l’on remarque non seulement en classe, mais également dans les entreprises qui cherchent à faire changer les choses dans la technologie financière, la technologie éducative, l’immobilier ou autre. »

Alejandra – « La TdC m’a aidée à comprendre comment explorer les connaissances, ce qui est important pour moi en tant que femme interagissant avec les médias en ligne. De plus, le cours de mathématiques que j’ai suivi m’a préparée pour les mathématiques dont j’ai besoin en tant qu’entrepreneure. Ces compétences étaient importantes pour moi quand, à 22 ans, j’ai lancé Beepboop, une entreprise de technologie et plateforme d’apprentissage des langues pour les spécialistes de la santé. Même toutes ces années après avoir obtenu mon diplôme de l’IB, j’ai encore des moments qui me rappellent les expériences que j’ai vécues à 16 ans. »

Manuelita – « Le Programme du diplôme m’a aidée à améliorer mes compétences numériques en favorisant ma passion pour l’apprentissage de nouvelles choses. Obtenir plus d’informations et connaître des personnes et des langues différentes m’a toujours intéressée. Cette immersion m’a aidée à mieux connaître l’aspect numérique qui fait partie de notre vie quotidienne. »

Comment l’IB vous a-t-il donné les moyens d’agir en tant que femme à l’ère numérique ?

Monika – « J’ai eu l’occasion d’utiliser la technologie pour faire des recherches scolaires, et ces expériences m’ont permis d’être à l’aise avec les outils numériques et d’avoir confiance en mes compétences, ce qui a été un avantage dans ma carrière. »

Alejandra – « Avant l’IB, je pensais que les sciences n’étaient pas pour moi. L’IB m’a donné les moyens de faire de la recherche scientifique. J’ai appris à recueillir, analyser et coder les données selon la méthode scientifique. J’ai alors eu le sentiment que les femmes avaient leur place dans les sciences. L’autonomie qui nous était accordée dans le choix de nos cours, du sujet de mémoire et des projets CAS nous faisait progresser vers l’indépendance. Je pense qu’il est important pour les femmes d’être à l’aise avec l’idée d’analyser et de remettre en question les connaissances. L’IB m’a permis de comprendre qu’il n’y a aucun mal à le faire. »

Quels conseils donneriez-vous à la jeune femme que vous étiez ?

Monika – « Je lui dirais simplement d’agir. Dès que l’on a une idée, il ne faut pas attendre, il faut passer à l’action. Il est important de choisir des moyens d’agir qui correspondent à votre vision, votre mission et vos valeurs personnelles. Cela est essentiel pour devenir une grande dirigeante et réaliser les objectifs de l’équipe. »

Alejandra – « Je lui dirais de ne pas avoir peur de demander ce qu’elle mérite, que ce soit un bon salaire, des avantages sociaux ou de l’aide à son réseau. Il faut se donner les moyens et croire en sa propre valeur. Il ne faut pas se sous-estimer, il faut au moins essayer. Le refus est une réorientation. »

Manuelita – « Je lui dirais de passer plus de temps à apprendre à se connaître et à se faire confiance. Quand j’étais enfant, j’étais trop concentrée sur le parcours linéaire que la société me disait de suivre. Mais ma vie a plutôt été des montagnes russes et un processus. Il faut essayer d’apprécier le processus plutôt que le chemin menant de A à B. »

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Manuelita, originaire de Colombie, est dirigeante en innovation et marketing. Elle est passionnée par la technologie, l’entrepreneuriat, le bien-être, la prise d’initiative et les idées qui font changer les choses. Elle a terminé avec succès le Programme du diplôme en 2012 à The English School, puis elle a obtenu son diplôme universitaire de premier cycle en administration des entreprises (section marketing) à l’Université de los Andes. Elle a ensuite obtenu un diplôme universitaire de deuxième cycle en marketing et créativité de l’ESCP Business School. Elle possède plus de sept ans d’expérience en marketing, éducation, conseil, bien-être, entrepreneuriat et technologie. Dès son plus jeune âge, Manuelita a eu envie d’aider les autres et de résoudre les problèmes. Aujourd’hui, elle est directrice de GreatFull Mind, une plateforme en ligne qu’elle a fondée et qui propose des formations de développement personnel, des événements en présentiel ainsi qu’une série de balados présentant des témoignages stimulants de personnes ayant surmonté leurs difficultés. Elle espère continuer à consacrer son temps à trouver des idées innovantes et créatives pour aider à résoudre les problèmes de sa communauté qui lui tiennent à cœur.

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Alejandra est originaire du Pérou et est entrepreneure en série. Elle est ancienne élève de l’EuroAmerican College où elle a obtenu le diplôme de l’IB en 2014. Grande voyageuse et passionnée par les langues (elle parle quatre langues couramment), Alejandra a suivi avec succès des études dans 13 pays et a même étudié le chinois à l’Université du Zhejiang. Elle a obtenu un diplôme universitaire de premier cycle en études mondiales à l’Université de Long Island, et étudié en option le commerce et la gestion, les relations internationales et l’entrepreneuriat. Immédiatement après l’université, Alejandra a cofondé sa première entreprise, Beepboop, qui est spécialisée en technologie éducative et plateforme en ligne permettant aux spécialistes de la santé d’apprendre les langues. Elle a également fondé WarmiShine, une organisation à but non lucratif qui renforce l’estime de soi chez les jeunes filles et les encourage à se sentir bien dans leur corps et dans leur communauté. En outre, Alejandra est cofondatrice de MetaBronx, un accélérateur de jeunes entreprises new-yorkaises de premier plan destiné aux personnes sous-représentées dans la création d’entreprise aux États-Unis. Elle est aussi directrice des partenariats de MetaBronx. Alejandra est passionnée par l’esprit d’initiative et aime par-dessus tout appliquer des solutions créatives aux problèmes rencontrés par les communautés marginalisées.

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Monika est originaire de Suède, experte en innovation et agente de changement de la communauté. Elle a terminé avec succès le Programme du diplôme de l’IB à Young Business Creatives en Suède en 2015. Elle a ensuite obtenu un diplôme universitaire de premier cycle en sciences politiques et études gouvernementales à l’Université de Stockholm. Elle a également obtenu six diplômes universitaires de deuxième cycle dans les disciplines suivantes : gestion mondiale de la santé, systèmes d’information des entreprises, journalisme international, gestion stratégique des systèmes d’information, histoire économique et relations internationales et éducation internationale et comparative. Monika est directrice et fondatrice d’Openhack Australia 2020, une société de gestion de l’innovation qui investit dans les concours réservés aux jeunes entreprises, avec un intérêt particulier pour l’autonomisation des femmes. Elle est également conseillère et membre de plusieurs comités au Rotary International. À 24 ans, Monika est devenue la plus jeune membre du Rotary.