L’inclusion dans la salle de classe

Une enseignante du PP nous parle des approches multisensorielles de l’enseignement et de l’apprentissage qu’elle met en œuvre au sein de son établissement.

« Si un enfant n’arrive pas à apprendre de la manière dont nous enseignons, peut-être devrions-nous lui enseigner de la manière dont il apprend » – Ignacio Estrada

En tant que parents et professionnels de l’éducation, nous croyons tous que chaque enfant est spécial, unique et différent des autres. Pourtant, dans de nombreux systèmes éducatifs, l’enfant doit s’adapter au programme d’études alors que c’est ce dernier qui devrait s’aligner sur ses besoins. Toutefois, dans le PP, la notion d’inclusion nous donne une lueur d’espoir, car le programme d’études permet de planifier d’une manière qui répond au mieux aux besoins de tous les élèves.

Cela m’amène à cette question importante : « Existe-t-il une pédagogie inclusive ? »

La différenciation est sans aucun doute une stratégie importante pour l’enseignement et l’apprentissage inclusifs, qui comprend l’apprentissage coopératif, l’enseignement par les pairs, l’enseignement collaboratif, les stratégies de gestion de classe et les compétences sociales.

Cependant, il y a encore de la place pour une réflexion innovante et un apprentissage collaboratif autour de l’inclusion dans la classe. Les établissements pourront être amenés à réévaluer les hypothèses concernant certains comportements des apprenants : par exemple, lorsqu’un élève aime parler tout en travaillant, il s’agit d’une expression personnelle automatique utile.

Voici quelques-unes des stratégies que nous mettons en œuvre dans notre établissement pour soutenir les élèves dans leur apprentissage :

• modification des instructions ;
• adaptation des travaux à effectuer ;
• suivi et retour d’information fréquents ;
• tutorat et mentorat par les pairs ;
• choix parmi un large éventail de matériel pédagogique ;
• possibilités pour les élèves de développer leurs compétences d’autogestion ;
• regroupement judicieux des élèves ;
• conception intelligente des espaces au sein de la salle de classe ;
• pauses pour se dégourdir les jambes.

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Sonu Khosla a dirigé des modules de formation interculturelle et des ateliers en entreprise sur l’Inde, notamment au Koninklijk Instituut voor de Tropen d’Amsterdam et à la Zuyd Hogeschool de Maastricht. Elle a également travaillé à la British School in the Netherlands et à la De Walvis School à la Haye, aux Pays-Bas. Elle a travaillé sur des projets de recherche et des essais cliniques sur les micronutriments en association avec la Johns Hopkins School of Public Health de Baltimore, aux États-Unis.