Sol Perez anime des ateliers de perfectionnement professionnel d’histoire, une matière qu’elle enseigne également à la Sandefjord Videregående Skole, à Sandefjord, au Norvège. Elle nous livre ci-après un aperçu de son expérience des ateliers de l’IB.
Les ateliers traditionnels sont des occasions formidables, tant pour les enseignants novices à l’IB que pour les plus chevronnés. Ils y partagent leurs connaissances et reçoivent des conseils et des astuces pour aider leurs élèves à réussir leurs examens avec brio.
Qu’attendez-vous des participants à vos ateliers ?
En plus du sens de l’humour et de l’ouverture d’esprit, j’attends d’eux qu’ils partagent leurs expériences d’enseignement et fassent preuve de souplesse ! Je planifie toujours mes ateliers à l’avance, mais je modifie ensuite mon programme pour satisfaire aux besoins de la majorité, en fonction du rythme auquel nous progressons. J’attends des participants qu’ils examinent le matériel avec honnêteté et qu’ils n’hésitent pas à me dire si nous devons aller à un rythme plus lent ou plus soutenu.
Au cours de vos ateliers, quels événements ou remarques vous ont semblé particulièrement intéressants ?
Des enseignants arrivent parfois en pensant que cette « chose » qu’est l’IB exige trop de travail. J’aime lorsqu’ils se rendent soudainement compte qu’ils font déjà beaucoup de choses propres à l’IB sans même le savoir ! Ils repartent de l’atelier satisfaits et confiants en leur capacité à relever le « défi de l’IB ».
Et vous, comment vous préparez-vous à l’atelier d’histoire ?
Je recueille des informations sur les participants afin de personnaliser au mieux l’atelier en fonction de leurs besoins.
Les journées peuvent être longues et intenses, notamment après le repas de midi, je consacre donc beaucoup de temps de préparation à réfléchir à l’éventail d’activités que nous pourrons réaliser pendant les ateliers. Je cherche à présenter des ateliers dynamiques dans lesquels les participants interagissent et apprennent de leurs expériences respectives.
Quels sont les ingrédients nécessaires à la réussite d’un atelier ?
Être positif, curieux, enthousiaste et désireux d’apprendre de nouvelles choses.
En quoi les différents contextes dans lesquels évoluent les participants influent-ils sur le déroulement d’un atelier ?
En règle générale, la plus grande difficulté est de faire en sorte que les ressources prescrites du Programme du diplôme et les exigences nationales se rejoignent. Je demande habituellement aux participants de lire le guide pédagogique avant de venir à l’atelier, puis de réfléchir à des possibilités de rapprochement afin que nous puissions partager nos expériences.
Cette pratique est très enrichissante. La diversité a également l’avantage de mettre les enseignants en présence de nombreuses « façons de faire ». Tout le groupe en bénéficie d’une façon extraordinaire. Dans tous les cas, quel que soit le contexte des participants, c’est une chance inestimable de pouvoir rencontrer des personnes de plusieurs horizons différents.
Trouvez des ateliers de perfectionnement professionnel d’histoire du Programme du diplôme qui correspondent à vos besoins.
Soyez attentifs aux changements apportés au cours d’histoire du Programme du diplôme
À compter de septembre 2015, les enseignants du cours d’histoire du Programme du diplôme auront davantage de choix quant aux sujets couverts par les apprenants. Ils devront choisir ces sujets conformément au cadre de travail présenté ci-après.
Un sujet obligatoire parmi les cinq proposés, qui comprennent des domaines comme la progression vers une guerre mondiale ou encore le conflit et l’intervention. Ces sujets seront examinés dans l’épreuve 1, au niveau moyen (NM) et au niveau supérieur (NS).
Deux thèmes d’histoire mondiale parmi les douze proposés, notamment les causes et les effets des conflits et la guerre froide. Ces thèmes seront examinés dans l’épreuve 2 (NM et NS)
Au NS, une option régionale parmi les quatre proposées, notamment l’histoire des Amériques et l’histoire de l’Europe. Cette option sera examinée dans l’épreuve 3 (NS).