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Des filles « nouvelle génération »

Trudy Norris Grey

Trudy Norris Grey

Si le fossé entre les résultats des filles et des garçons en mathématiques et en sciences dans le secondaire diminue, peu de femmes choisissent d’entreprendre des études supérieures ou de suivre une carrière professionnelle dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Les parents pourraient détenir la clé de ce problème.

« Informer les parents des avantages des rôles associés aux STIM et souligner la réussite professionnelle qui peut en découler pourrait inverser la sous-représentation des femmes dans les STIM », a déclaré Trudy Norris-Grey, directrice générale de Microsoft en Europe centrale et orientale, et présidente de l’organisation WISE qui agit pour la représentation des femmes en sciences et en ingénierie. « Des parents mieux informés pourront davantage aider leur fille à prendre une décision éclairée quant à leur orientation. »

Selon une étude réalisée par l’organisation mondiale IET (institut d’ingénierie et de technologie), deux tiers des parents ont l’impression de ne pas être suffisamment informés pour conseiller leur enfant en matière d’ingénierie. Après avoir reçu un complément d’informations, davantage de parents souhaitaient en savoir plus et combler ainsi leurs lacunes sur le large spectre de professions possibles dans l’ingénierie, notamment dans les domaines de la biomédecine et de la technologie renouvelable.

Une responsabilité partagée

« Les matières liées aux STIM sont au cœur de tout ce que nous entreprenons », a déclaré Trudy Norris-Grey. « Les compétences liées aux STIM sont transférables et applicables à un large éventail de rôles. La dépendance croissante des entreprises envers les technologies va augmenter la demande en professionnels des TI et les femmes apportent des perspectives différentes au sein des équipes. »

Le monde entier est témoin d’un décalage entre les compétences dont nous allons avoir besoin et celles dont nous disposons actuellement. Ce décalage se vérifie particulièrement dans les établissements scolaires.

« Enseignants comme parents, nous avons tous pour mission d’accroître la visibilité et la crédibilité des filles », a ajouté Trudy Norris-Grey. « Chacun d’entre nous a un rôle fondamental à jouer pour inspirer la nouvelle génération de femmes scientifiques, ingénieures et mathématiciennes. En effet, les élèves créatives, ingénieuses, capables de travailler en collaboration et audacieuses seront très recherchées dans les domaines des STIM. »

Toutefois, cette responsabilité ne repose pas uniquement sur les parents. « L’industrie doit combattre les idées reçues et encourager les personnalités féminines à se faire connaître du public », a déclaré Trudy Norris-Grey. « Les industries doivent renforcer leurs efforts pour accroître l’attrait des STIM auprès de la prochaine génération, de façon à ce que les élèves puissent s’imaginer travailler dans ces secteurs à l’avenir », a-t-elle ajouté.

Des scientifiques telles que Mme Eleanor Stride de l’Université d’Oxford, qui développe de nouveaux traitements pour vaincre le cancer et la maladie d’Alzheimer, ainsi que Mme Shirley Ann Jackson, une physicienne dont les travaux ont permis l’invention du téléphone Touch-Tone®, de l’identification de l’appelant, de la mise en attente des appels et du câble à fibre optique, ne sont que deux exemples parmi les centaines d’innovatrices recensées dans les domaines des STIM. « Nous avons besoin de davantage de modèles féminins comme ceux-là pour accroître la visibilité des femmes dans l’innovation », a affirmé Trudy Norris-Grey.

Changer l’image des STIM

Si les applications, la technologie, la médecine et les nouvelles combinaisons de sciences ont révolutionné la société, les matières et les professions liées au STIM font encore l’objet de nombreuses idées reçues.

« Nombreux sont ceux qui considèrent encore l’informatique comme une profession solitaire et l’ingénierie comme un domaine morne et ennuyeux, uniquement associé aux machines et aux ponts. C’est pourtant bien plus que cela », a expliqué Mme Norris-Grey.

Bien sûr, toutes les femmes ne seront pas intéressées par les STIM et l’intérêt doit venir des élèves. « Nous devons encourager les filles sans les forcer. La difficulté, après avoir éveillé leur curiosité, est de les maintenir intéressées », a indiqué Mme Norris-Grey, qui recommande aux établissements scolaires d’organiser des sessions plus interactives telles que des journées portes ouvertes pour faire naître des vocations.

Selon l’IET, il est également utile d’inviter des ingénieures dans les établissements scolaires pour présenter leur travail aux parents et aux élèves. L’institut suggère que les parents et les élèves pourront mieux appréhender les attraits de l’ingénierie s’ils disposent d’informations pertinentes sur le secteur, ainsi que sur la diversité de professions qu’il propose.

Mme Norris-Grey a conclu : « Aucune recette miracle ne permettra d’augmenter le nombre de filles dans les STIM : il s’agit d’un processus générationnel. Nous devons toutefois nous assurer qu’elles s’épanouissent dans un environnement approprié. »

Pour obtenir davantage d’informations et de ressources, veuillez consulter les pages http://www.microsoft.com/about/corporatecitizenship/en-us/youthspark/youthsparkhub/ (en anglais uniquement).

Selon vous, pour quelles raisons peu de filles travaillent-elles dans les STIM ?

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