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Mes raisons d’enseigner : ancrer mon expérience de l’IB dans le monde réel

Amelia Rowan a étudié le Programme primaire (PP) et le Programme d’éducation intermédiaire (PEI) à l’International School Moshi, en Tanzanie, et le Programme du diplôme au Hockerill Anglo-European College, au Royaume-Uni. Aujourd’hui, elle est de retour au Hockerill Anglo-European College, mais en tant que responsable d’année.

« Mes meilleurs souvenirs de l’IB commencent avec le PEI et la réalisation de mon projet personnel, dans le cadre duquel j’ai écrit un roman. C’était la première fois que nous jouissions d’une telle autonomie dans notre apprentissage et j’ai éprouvé une formidable sensation d’accomplissement scolaire et personnel lorsque j’ai terminé mon projet.

Plus tard, en suivant le Programme du diplôme, j’ai à nouveau éprouvé un sentiment extraordinaire de réussite lorsque je me suis rendue en Inde pour enseigner le théâtre à des enfants dans le cadre de mon projet créativité, activité, service (CAS).

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours voulu être enseignante. Je facturais même des frais de scolarité à ma sœur lorsque nous jouions à l’élève et à l’enseignante (jusqu’à ce que ma mère me surprenne et m’interdise de le faire). J’enseigne et je continuerai d’enseigner exclusivement dans le système éducatif de l’IB, car je suis convaincue qu’il contribue à l’édification d’un monde meilleur.

En grandissant, j’ai toujours été entourée par des élèves de religions, de nationalités et de milieux différents. L’IB m’a appris que l’enseignement ne devait pas avoir lieu de manière isolée, mais qu’il devait être relié à la vie. Il m’a également fait prendre conscience de l’interdépendance des matières et de la nécessité de mettre en place un enseignement interdisciplinaire. Si je suis convaincue que l’éducation doit être aussi objective que possible, je crois également qu’elle doit amener les élèves à réfléchir à la manière dont ils peuvent contribuer à l’édification d’un monde meilleur et plus tolérant, et c’est précisément ce que fait l’IB.

Ce que je préfère dans mon travail, c’est enseigner aux élèves des choses auxquelles ils n’avaient jamais pensé et voir la transformation qui s’opère en eux lorsqu’ils cessent de croire tout ce qu’on leur raconte et deviennent des apprenants qui portent en permanence un regard critique sur le monde afin de faire évoluer leur compréhension.

J’apprends de mes élèves de la même manière qu’ils apprennent de moi. En raison de la nature internationale de l’IB et de la cohérence entre les différentes matières du programme, ils apportent toujours des connaissances approfondies à la classe, que ce soit sur leur propre culture ou sur une matière dans laquelle ils sont bien plus forts que moi. »


Cet article s’inscrit dans le cadre des célébrations de notre 50e anniversaire en 2018. Ne manquez pas la campagne #weareIB, qui vise à remercier et à célébrer les professionnels de l’éducation formidables qui contribuent à bâtir un monde meilleur grâce à leurs pratiques pédagogiques innovantes. Rejoignez la campagne en publiant des messages à l’aide du mot-clic #weareIB ou communiquez-nous par courriel le nom d’un professionnel de l’éducation que nous devrions contacter pour publier son témoignage.