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Sortir de sa zone de confort ou comment le fait d’affronter mes peurs a changé mon quotidien

Chaque année, nous invitons d’anciens élèves de l’IB à partager leurs expériences, leurs centres d’intérêt et leurs conseils avec notre communauté mondiale dans le cadre de notre série qui donne la parole aux diplômés. Nous souhaitons la bienvenue à Michaela Clancy, ancienne élève du Programme du diplôme, qui nous livre une réflexion sur l’importance d’oser et d’affronter ses peurs. Michaela Clancy a obtenu le diplôme de l’IB à la Portsmouth Grammar School, au Royaume-Uni.

Businesswoman made decisions

Par Michaela Clancy

« J’ai compris que j’avais peur de parler à de nouvelles personnes par peur du rejet. »

J’ai toujours été introvertie. Une fois à l’université, j’ai compris que ce trait de caractère faisait partie de ma personnalité, mais que je ne pouvais pas le laisser définir entièrement qui j’étais. Je me suis rendu compte que si je me laissais aller, il m’était très facile de rester dans ma bulle et de n’avoir que très peu d’échanges avec les autres. Cet aspect de ma personnalité m’est très utile lorsque des échéances approchent, parce que je n’ai aucun mal à ne pas me laisser distraire par une quelconque absence de vie sociale, mais j’ai commencé à remarquer que pendant que mes amis sortaient avec d’autres personnes, je passais de plus en plus de soirées seule. J’ai compris que je devais changer…

Je me suis mise à imaginer comment ce serait de sortir de ma zone de confort. Cela m’était déjà arrivé dans une certaine mesure en allant à l’université et en relevant quelques défis durant ma scolarité, mais il y a une peur que je n’avais jamais vraiment réussi à affronter : celle de parler à des personnes que je ne connais pas. Or, c’est précisément cette peur qui commençait à avoir une incidence négative sur ma vie.

Se jeter à l’eau

Ma première initiative a été d’envoyer un message à mes amis pour que l’on se voie. D’habitude, je suis toujours celle qui suit le mouvement et je n’organise presque jamais rien. Ensuite, j’ai décidé d’aller manger avec une fille qui suivait le même cours que moi. Nous avions déjà échangé quelques mots durant les cours, mais ce n’était jamais allé plus loin. Là encore, tout s’est bien passé et j’ai pris confiance en moi. Oui, je parlais à davantage de personnes, mais je les connaissais déjà. J’ai décidé de passer au niveau supérieur.

Le jour où j’ai écrit cet article, je suis tombée sur Facebook sur la publication du membre d’un groupe qui proposait de s’envoyer des colis. Le but est de prendre contact avec une personne qui vit dans un autre pays et de lui envoyer des colis remplis de nourriture, d’objets et de toute autre chose typique de notre pays et inversement. Je me suis jetée à l’eau et j’ai envoyé un message à une fille qui étudie aux Pays-Bas. J’étais incroyablement nerveuse. Et si elle ne répondait pas à mon message ? J’ai compris que j’avais peur de parler à de nouvelles personnes par peur du rejet. Bien sûr, je n’avais aucune raison de me mettre dans un tel état. Elle m’a répondu et après avoir échangé des messages pendant une heure, nous avons prévu d’envoyer notre colis quelques jours plus tard.

Affronter ses peurs

« Au lieu de penser que vous n’y arriverez jamais, voyez cette situation comme un défi à relever et profitez du processus. »

Commencez par déterminer ce qui vous fait peur – il peut s’agir du vide, des araignées ou, comme moi, de parler à de nouvelles personnes. Une fois que vous avez mis le doigt sur cette peur, vous avez déjà fait la moitié du chemin. Réfléchissez ensuite à une manière d’affronter directement cette peur. J’ai décidé d’envoyer un message à une personne qui vit dans un autre pays, mais j’aurais tout aussi bien pu aller voir quelqu’un et lui dire simplement « salut ». Il n’y a plus de limites à l’heure d’affronter ses peurs. J’ai dressé la liste de toutes les choses qui me font peur, puis j’ai réfléchi aux solutions que je pouvais mettre en place pour éliminer ces peurs.

Le fait de sortir de ma zone de confort m’a préparée à affronter des situations qui me mettent nécessairement mal à l’aise. Parfois, je me suis même surprise à aimer ces défis. Il est essentiel d’être capable de modifier la manière dont on voit les choses lorsque l’on se retrouve face à des situations qui nous font peur. Au lieu de penser que vous n’y arriverez jamais, voyez cette situation comme un défi à relever et profitez du processus. Cette manière de penser m’a aidée à faire face à un éventail de situations du quotidien qui, en temps normal, m’auraient mise dans tous mes états. J’ai franchi une étape importante dans mon parcours pour parler aux autres aujourd’hui. Et vous, quel défi allez-vous vous lancer ? Et n’oubliez pas : souvent, ce n’est pas ce que nous avons fait que nous regrettons, mais ce que nous n’avons pas fait.

michaela square

Michaela Clancy est en deuxième année de littérature anglaise à l’Université de Lancaster. Elle aspire à un mode de vie durable et aime randonner durant son temps libre.

 

Pour en savoir plus sur les diplômés du Programme du diplôme, lisez les témoignages sur les programmes de l’IB. Si vous êtes diplômé(e) de l’IB et que vous souhaitez nous envoyer votre témoignage, écrivez-nous à l’adresse alumni.relations@ibo.org. Nous vous invitons à partager ces témoignages et à nous contacter sur LinkedIn, Twitter et maintenant Instagram !

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