Dans cette séance de questions-réponses, nous avons posé quelques questions sur l’importance du système éducatif de l’IB à un ancien élève du Programme du diplôme de l’IB, Daniel Treviño Colunga, notamment sur son parcours du Programme du diplôme et sur la manière dont ce dernier l’a préparé pour ses études universitaires et ses futures options de carrière professionnelle.
Racontez-nous votre parcours au sein de l’IB et ce que vous avez fait ensuite.
J’ai entendu parler du Programme du diplôme dans mon établissement de deuxième cycle du secondaire car il le proposait en plus du programme d’études national. J’ai assisté à une présentation du programme, et cela m’a immédiatement interpellé car j’ai toujours aimé me remettre en question et tester mes propres capacités. J’ai néanmoins attendu jusqu’à deux jours avant la date limite pour m’inscrire au Programme du diplôme. Jusqu’à ce jour, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prises car elle a conditionné l’étape suivante de ma vie.
Le programme est exigeant en raison de la charge de travail, mais il vaut vraiment le coup. Actuellement j’étudie l’économie à l’Universidad de Monterrey et le Programme du diplôme m’a permis de ne pas assister à certains cours car je les avais déjà suivis avant d’arriver à l’université.
Dans le cadre de ma spécialité, je dois lire de nombreux textes et le Programme du diplôme m’avait préparé à gérer ce type de pression. Non seulement il m’a appris à lire un très grand nombre de pages, mais également à comprendre ce dont on parlait dans chaque chapitre. Beaucoup de mes collègues ont ressenti la pression au début, mais pas moi, car le Programme du diplôme m’avait préparé à surmonter tous les obstacles liés à ma spécialité.
Pourquoi avez-vous eu envie d’étudier l’économie et les services financiers ?
C’est l’étude de l’économie dans le cadre du Programme du diplôme qui m’a donné envie de continuer à l’université. Je ne voulais pas me limiter à une seule carrière et le Programme du diplôme m’a permis de l’éviter. Nous avons eu l’occasion de découvrir de nombreux domaines dans le cadre des six groupes de matières et du programme CAS (créativité, activité, service), et c’est exactement ce que je voulais faire à l’université. Dans ma spécialité, je peux étudier la finance, la biologie, la programmation et de nombreuses autres disciplines.
J’aimerais développer différentes compétences qui me permettraient d’effectuer une carrière dans le service public. Le Programme du diplôme m’a montré l’importance de donner en retour à ma communauté, et une carrière dans le service public serait le meilleur moyen de réaliser ce rêve. Il m’a également préparé à suivre différentes voies : je pourrais me rediriger vers le secteur bancaire ou d’autres parcours professionnels si je le voulais, et c’est très rassurant.
Comment le Programme du diplôme vous a-t-il préparé pour l’université et les postes que vous avez tenus jusqu’à présent ?
Le Programme du diplôme m’a appris deux choses : les compétences sociales et la volonté de donner en retour, qui ont déclenché en moi l’envie de choisir les postes que j’ai occupés jusqu’à présent.
La théorie de la connaissance (TdC) m’a également permis de remettre en question mes convictions et mes connaissances. Le fait d’associer le programme CAS avec mes études a été formidable car cela m’a permis de découvrir ma passion pour le bénévolat. Dans le cadre de la composante « service », j’ai notamment été bénévole dans un camp chargé de livrer des dons.
Un violent séisme a frappé le Mexique il y a quelques années et j’ai voulu aider les personnes atteintes d’un cancer, car ces dernières ont été particulièrement touchées par la crise. Le bénévolat est également un excellent moyen de développer ses compétences sociales car il permet de travailler avec une grande variété de personnes. C’est la raison pour laquelle je dois beaucoup au programme CAS et à la manière dont il m’a préparé pour l’université et le monde du travail.
Parlez-nous de votre travail au sein de l’organisation Global Citizen Year
Global Citizen Year est composée deux volets : une académie et une bourse. J’ai eu la chance de pouvoir intégrer l’académie après avoir mené à bien le Programme du diplôme. L’organisation m’a proposé un stage d’un semestre au sein de la communauté, et elle l’a prolongé car elle était très satisfaite de mon travail.
Nous avons une communauté mondiale d’environ 300 élèves provenant de 80 pays différents, et mon travail consiste à m’assurer que le programme leur plaît et répond à leurs attentes. Parmi les avantages qu’elle procure, l’académie propose des cours et des interventions de personnes extérieures spécialisées dans leur domaine. Elle permet également de travailler sur différents sujets avec des personnes du monde entier, notamment du Venezuela, du Japon, du Nigéria et de bien d’autres encore.
Le fait d’être en classe avec des personnes de nations différentes permet de découvrir des perspectives variées. J’assume de nombreuses responsabilités au sein de l’organisation, notamment l’organisation de jeux et d’événements visant à encourager les élèves à continuer à suivre le programme. Quelques personnes abandonnent car le programme est exigeant, et mon travail consiste à les convaincre qu’il leur apprend énormément.
Quels sont vos passe-temps ?
Quand je ne suis pas en train d’étudier ou de travailler pour Global Citizen Work, j’aime bien jouer à des jeux avec ma copine ou sortir avec des amis. J’aime aussi aller au cinéma et jouer avec des animaux.
Originaire de Monterrey (Nouveau León) au Mexique, Daniel Treviño Colunga a la double nationalité mexicaine et canadienne. Il a étudié l’économie dans le cadre du Programme du diplôme de l’IB et est diplômé de l’Universidad de Monterrey Unidad Valle Alto avec un total de 40 points. Il étudie actuellement à l’Universidad de Monterrey. Ses centres d’intérêt sont la finance, le changement climatique et le développement de l’éducation et de la littératie financière.