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Encourager les filles à étudier la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques

Des élèves du Programme du diplôme de l’IB à l’Atlanta International School (AIS) ont lancé un projet CAS baptisé « Girls in STEM » (Les filles dans les STIM), qui encourage les filles à étudier les matières relevant de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) dans le deuxième cycle du secondaire et dans l’enseignement supérieur afin qu’elles puissent entreprendre une carrière dans ces domaines.

The girls in STEM

Les membres du projet « Girls in STEM »

L’Atlanta International School (AIS) a lancé le projet CAS « Girls in STEM (GIS) » en 2016. Ce groupe de soutien et de mentorat dirigé par des élèves encourage les filles à étudier les STIM dans le deuxième cycle du secondaire et dans l’enseignement supérieur afin qu’elles puissent entreprendre une carrière dans ces domaines. Le projet se compose de deux programmes:

Un programme centré sur des intervenants.

Un programme de sensibilisation.

Le premier invite des figures féminines du domaine des STIM à parler aux élèves de leur carrière, tandis que le second permet aux membres du groupe de proposer des ateliers sur les STIM à des élèves du primaire, afin d’éveiller l’intérêt des filles pour les STIM et de leur montrer que ce domaine convient aux deux sexes. Ces ateliers ont lieu une fois par mois et durent deux heures, et ils allient discussions et activités centrées sur les STIM.

Julia Paton-Smith, une élève de 11e année, codirige le projet « Girls in STEM ». Dans le cadre de son projet créativité, activité, service (CAS), la jeune fille a décidé de créer un programme de sensibilisation destiné aux filles réfugiées et immigrées de première génération dans l’enseignement élémentaire et de premier cycle du secondaire, afin d’agir en tant que mentor auprès d’elles à un âge où les filles commencent à manquer de confiance en elles et à perdre intérêt pour les STIM.

« Je voulais créer un environnement qui soutiendrait les aptitudes des élèves et leur permettrait d’établir des liens avec ce qu’elles apprennent à l’école », indique Julia.

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Chaque atelier commence par des activités visant à rompre la glace pour que les élèves apprennent à se connaître, ce qui donne lieu à des échanges culturels intéressants. La discussion évolue ensuite vers des thèmes pertinents, tels que les raisons pour lesquelles il est important que les femmes soient représentées dans les STIM et certaines difficultés rencontrées par les filles au sein et en dehors du milieu scolaire dans ce domaine.

Puis les participantes se livrent à des activités interactives relevant du domaine des STIM. Elles construisent par exemple des circuits ou des tours servant à supporter du poids. À la fin des activités, le groupe analyse les sciences qui leur ont permis de les réaliser. Cette analyse est essentielle, car elle permet aux élèves d’établir un lien entre l’expérience positive de l’activité et l’apprentissage et les STIM qui la sous-tendent. Des études ont montré que le fait d’avoir des expériences positives avec les STIM dès un jeune âge aide les élèves à garder un intérêt pour les STIM, d’où la réalisation de ces activités.

Les STIM occupent une place très importante dans la société dans laquelle nous vivons, et cette importance ne va cesser de croître à l’avenir, sachant que les emplois relevant des STIM sont ceux qui se développent le plus vite et qui sont les mieux rémunérés sur le marché du travail. Bien que les femmes représentent 47 % de la main-d’œuvre, seule une petite proportion (25 %) de filles et de femmes sont susceptibles de préparer un diplôme dans les STIM qui leur permettra d’accéder à ces nouveaux emplois. Les filles sont souvent exposées à des préjugés implicites et explicites de la part de leur famille, de leurs pairs et des médias, qui les découragent de s’engager dans de telles activités.

Les plus jeunes générations sont nombreuses à fournir des exemples positifs et inspirants aux élèves, qui se voient représentés par des personnes issues d’un contexte démographique semblable au leur. Si les filles se voient représentées, elles comprendront qu’elles ont, elles aussi, les moyens de se lancer dans les STIM. Par ailleurs, les STIM permettent de combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Voici ce qu’une élève a répondu lorsque les élèves ont été interrogées sur ce qu’elles avaient préféré dans l’atelier:

« J’ai tout adoré. Ça n’aurait pas pu être mieux, parce que c’était déjà parfait. »

Les élèves de l’AIS qui animent ces ateliers STIM ont l’occasion de démontrer de multiples qualités du profil de l’apprenant de l’IB, telles que la compassion, l’ouverture d’esprit à l’égard de nouvelles expériences et une sensibilité mondiale. Par ailleurs, par nature, la réalisation d’activités relevant des STIM demande aux élèves de réfléchir, de communiquer et de faire preuve d’audace. Dans le système éducatif de l’IB, une grande partie de l’apprentissage repose également sur la réflexion et la capacité à apprendre de ses erreurs. La réflexion favorise réellement l’apprentissage, étant donné que de nombreuses filles sont sujettes à la pression d’être en permanence parfaites. Il est important qu’elles apprennent que les erreurs font partie de la vie et que l’audace améliore l’apprentissage.

Jusqu’à présent, ces ateliers se sont avérés très enrichissants, tant pour les élèves qui en bénéficient que pour les élèves qui les organisent. En faisant connaître le groupe et le programme de sensibilisation, nous espérons encourager d’autres filles à déployer des efforts semblables au sein de leur communauté.

Girls in STEM members participating in an outreach

Des membres du groupe « Girls in STEM » participent à un atelier.

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